Grève sur l’aéroport de Beauvais du 28 au 31 août

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La CGT appelle le personnel de la SAGEB, société qui gère l'aéroport de Beauvais, à faire grève du 28 au 31 août 2014. Ce mouvement social reconductible a été organisé pour dénoncer les conditions de travail des salariés de la plate-forme low-cost.

La direction de l’aéroport de Beauvais et la CGT ne sont pas parvenues à s'entendre pendant les négociations. Le syndicat a ainsi appelé, le 26 août 2014, tout le personnel au sol du gestionnaire aéroportuaire à suivre l'action sociale programmée du 28 au 31 août. L'organisation syndicale dénonce l'augmentation des burn-out et d'autres pathologies dont l'origine serait les mauvaises conditions de travail.
Dans son communiqué, la SAGEB indique avoir pris connaissance des revendications du service assurant la coordination des vols (service TRAFIC). «Certaines sont surprenantes et totalement en décalage avec la gravité d’un mouvement de grève et ses conséquences pour l’aéroport», assure-t-elle. Elle explique «Le personnel opérationnel de la SAGEB travaille 35 heures par semaine, avec une moyenne de 4,67 jours travaillés par semaine. Le turnover à la SAGEB est proche de 0. Les salaires et les avantages sont supérieurs à la moyenne du secteur d’activité. Pourtant, les Représentants du Personnel revendiquent 15 jours de repos supplémentaires par an pour chaque salarié opérationnel afin de supprimer les repos isolés sur les plannings actuels. La SAGEB a respecté ses engagements pris en décembre 2013 en mettant en œuvre un planning sur 12 semaines et en organisant de nombreuses réunions de travail et de négociation avec la délégation syndicale sur la question de la planification. Toutes les demandes présentées par la délégation syndicale ont été examinées et la SAGEB a proposé quatre différents projets permettant la suppression ou l’atténuation du repos isolé. Toutes les solutions possibles ont toutefois été rejetées par la délégation syndicale».
La société ajoute avoir informé les compagnies aériennes concernées par la grève. Elle estime que 60 000 passagers pourraient être impactés par ce mouvement social.