HRS traque les têtes en l’air

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"En bien ou en mal, l'important c'est qu'on en parle", voilà qui aurait pu être la devise d'HRS qui publie un sondage dont l'accroche claque : "50% des voyageurs oublient une de leurs affaires à l’hôtel".

HRS traque les têtes en l'air
A priori, même si le chiffre ainsi révélé est bien au dessus de la réalité (nous avons questionné des directeurs d'hôtels d'affaires à Paris), c'est le panel utilisé qui a retenu notre attention : " eResult, l'enquêteur, a interrogé 600 personnes représentatives de la population d’internautes en Allemagne selon l’AGOF (Arbeitsgemeinschaft Online Forschung - Groupe d'étude et de recherche en ligne) pour savoir ce qu'elles avaient oublié dans les chambres d'hôtel". Mazette, j'en tombe de ma chaise. Ce sont donc les allemands que je croyais rigoureux et attentifs qui se conduisent comme des italiens amoureux (je voulais dire des français mais avec l'affaire DSK c'était limite). Heureusement, on en sait plus sur ces allemands étourdis. Les trois effets personnels les plus oubliés sont les articles de toilette pour 28,5 % des personnes interrogées, alors qu’une personne sur cinq oublie un vêtement (là on frise le graveleux). Suivent de près les chargeurs pour 17,3 % des personnes sondées (et ca continue...). Toujours est-il que près de deux tiers des voyageurs d'affaires interrogés ne sont pas parvenus à rassembler l’intégralité de leurs affaires après un séjour à l’hôtel. Seuls environ 35% d'entre eux ont indiqué n’avoir jamais rien oublié dans un hôtel. Pour les particuliers, ce pourcentage s’élève à 48%. Les voyageurs d'affaires semblent aussi échouer la dernière inspection de la salle de bains : 38% d'entre eux ont déjà oublié des articles de toilette, tandis que seulement 27% des particuliers ont constaté l’absence d’un article dans leur trousse de toilette.

Conclusion messieurs les français, devant des allemands aussi peu soucieux de leur bien, attaquez !. Le monde du commerce vous est ouvert. Car de là à imaginer que nos amis d'Outre Rhin vont perdre le stylo et le contrat... Il n'y a qu'un pas !