Hyperloop: top départ à Toulouse

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Hyperloop souhaite transporter des passagers à 1.200 km/h dans des tunnels sous vide. Mais avant d'y parvenir, des tests sont nécessaires. L'entreprise lance la construction du premier dispositif à taille réel dans son centre de recherche et de développement de Toulouse.

D’un diamètre intérieur de 4 mètres, le système qui vient d'arriver à Toulouse est optimisé pour accueillir aussi bien fret que passagers.

La première phase du projet d’Hyperloop Transportation Technologies - une équipe internationale composée de 800 ingénieurs, créatifs et techniciens - consiste à installer un système fermé de 320 mètres qui devrait être opérationnel cette année.

Un second dispositif grandeur nature sera installé sur une distance de 1km et surélevé par des pylônes à une hauteur de 5,8 mètres. Il sera achevé en 2019.
 
Les deux systèmes sont évolutifs et seront utilisés par HyperloopTT et tous ses partenaires. La capsule de passagers à taille réelle, en cours de finition en Espagne, dans les ateliers de Carbures, devrait être livrée au centre de Toulouse cet été pour assemblage final.
 
"Construire à grande échelle est une preuve d’engagement et d’innovation sur le long terme", explique Bibop Gresta, président d'HyperloopTT. "Nous avons été les pionniers de cette technologie, prouvée et assurée par la plus grande compagnie de réassurance au monde, Munich RE. Nous avons aujourd’hui des accords dans neuf pays où nous travaillons sur des études de faisabilité et sur la mise en place de nouvelles réglementations. Nous disposons d'un centre de recherche et développement à Toulouse et d’un autre dédié au fret et à la logistique au Brésil. Hyperloop n'est plus seulement un concept, c’est aujourd’hui une véritable industrie commerciale".