IATA : 2012, une bonne année pour la sécurité aérienne

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2012 a été la meilleure année de l’histoire en terme de sécurité aérienne. Le taux d’accidents des avions de fabrication occidentale est descendu à 0,20, ce qui représente un accident pour 5 millions de vols. Il s’agit d’une amélioration de 46 % par rapport à 2011. Néanmoins l’Afrique, qui a enregistré le taux d’accidents plus élevé, reste une source de préoccupation pour IATA qui dévoilait ces résultats, le 28 février 2013.

IATA : 2012, une bonne année pour la sécurité aérienne
«Le niveau de sécurité de l’industrie en 2012 constitue un record historique. Chaque jour, environ 100 000 vols atteignent leur destination en toute sécurité», a expliqué Tony Tyler, directeur général de chef de la direction de IATA. En 2012, 75 accidents (tous types d’aéronefs confondus, de fabrication orientale et occidentale) ont été enregistrés contre 92 en 2011. Parmi ceux-ci, 15 ont été néanmoins mortels (22 en 2011). Ainsi, 414 personnes ont malheureusement perdu la vie lors d’un vol l'année dernière, soit 72 victimes de moins qu'en 2011.

L’Afrique au centre des préoccupations
Des disparités existent entre les régions du monde. Si la Communauté des États indépendants (CÉI), le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Amérique du Nord, et Asie du Nord avec un taux d’accidents (avec perte de coque) de 0,0 ou encore l’Europe avec 0,15 font figure de bons élèves, l’Afrique a enregistré le taux d’accidents (avec perte de coque) le plus élevé. Elle est passée de 3,27 en 2011 à 3,71 en 2012. De plus, le taux d’accidents de la région, tous types d’appareils confondus, a ainsi plus que doublé (12,44 accidents par million de vols, plutôt que 6,17 en 2011), soit 13 accidents en 2012. «L’Afrique est un continent divisé en ce qui concerne la sécurité. Les compagnies aériennes inscrites au registre IOSA ont des résultats équivalents ou supérieurs à la moyenne de l’industrie. Mais la performance globale du continent est loin d’être satisfaisante. On devrait pouvoir voyager en Afrique avec autant de sécurité que dans n’importe quelle autre partie du monde», a ajouté le patron de l’organisation