IATA demande aux compagnies aériennes de maintenir leurs dessertes des pays touchés par Ebola

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Alors que Kenya Airways a rejoint le rang des compagnies aériennes ayant suspendu leurs dessertes vers les pays touchés par Ebola, IATA assure que les risques de transmission de la maladie pendant un vol sont faibles. L'association demande ainsi aux transporteurs de maintenir leurs liaisons vers le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et le Nigeria. De son côté, l'OMS préconise que ces pays soumettent les voyageurs à des examens de détection de la maladie.

Raphael Kuuchi, le vice-président de IATA chargé de l'Afrique, a assuré le 18 août 2014 «Ebola est une maladie terrible, mais elle ne se contracte pas facilement. Elle ne peut se transmettre que par le contact de fluides corporels. Il est pratiquement impossible d'être infecté par quelqu'un au cours d'un vol». Il ajoute «Les experts ont été très clairs, l'interdiction des voyages et des échanges commerciaux n'est pas nécessaire». L'association demande aux compagnies aériennes de maintenir leurs liaisons vers les pays touchés par Ebola, qui ont entre autres besoin de l'aide extérieure pour lutter contre le virus.

L'annonce intervient alors que Kenya Airways a suspendu ses vols vers le Liberia et la Sierra Leone depuis le 18 août. Elle suit ainsi les traces de ses consœurs British Airways, Emirates, Gambia Bird, Asky Airlines ou encore Arik Air. De leur côté, Brussels Airlines et Air France ont indiqué qu'elles assuraient toujours leurs liaisons vers l'Afrique de l'Ouest.

L'OMS demande aux pays touchés de filtrer les voyageurs
L' Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé aux pays touchés par l’épidémie de fièvre Ebola de soumettre les voyageurs se rendant à l'étranger à des examens de détections de la maladie. Elle préconise que cette procédure soit mise en place dans les aéroports internationaux, les ports et les principaux postes de douane. «Les personnes atteintes d’une maladie évoquant la MVE (maladie à virus Ebola) ne doivent pas être autorisées à voyager à moins que le voyage n’entre dans le cadre d’une évacuation médicale en bonne et due forme», explique-t-elle dans un communiqué. Comme IATA, l'OMS assure que les risques de transmission du virus pendant un vol sont faibles.