Il doit 13 500 € à la SNCF pour une vitre brisée

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S’endormir dans le train peut coûter cher… et pas uniquement en temps perdu. C’est ce qu’a découvert Julien - 20 ans - après son roupillon d’avril dernier dans la rame qui le ramenait à Oloron-Sainte-Marie. Il doit plus de 13 500 € à la SNCF.

Il doit 13 500 € à la SNCF pour une vitre brisée
Après sa sieste bercée par le bruit des rails, le jeune homme s'était rendu compte qu’il n’était plus en train de rouler, mais était enfermé seul dans le wagon garé. Ne voyant pas âme qui vive, il a alors appelé la gendarmerie qui a contacté à son tour un agent de la SNCF. Comme les «secours» ont tardé à venir, Julien a cassé une des fenêtres avec le brise-vitre mis à disposition pour les urgences. «Je souffre de claustrophobie et je me sentais mal», a-t-il expliqué selon La République des Pyrénées. Mais la compagnie ferroviaire n’a pas vu ce coup d’éclat comme un cas de force majeure. Le jeune homme était donc attendu au Tribunal correctionnel, le 20 août 2012, pour répondre de son acte. Absent, il a été condamné à deux mois de prison avec sursis, à 150 € d’amende mais aussi à verser 13 442 € de dommages et intérêts à la SNCF. Cette somme rondelette équivaut aux coûts de main-d’œuvre et de matériel, du nettoyage du wagon, des tests de sécurité ainsi que des six allers-retours annulés le lendemain et remplacés par des bus de substitution. Le comble : le claustrophobe, qui doit également s’acquitter de 450 € de frais de justice, aurait pu éviter une facture si salée : les portes des trains sont équipées d’un système qui permet de les ouvrir de l’intérieur.