In extenso Deloitte : belles performances hôtelières en mai malgré les grèves

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Les hôteliers français sont parvenus à résister en mai, face à la grève perlée de la SNCF et employés d'Air France grâce au calendrier favorable des ponts et week-ends prolongés. Toutefois, les établissements économiques et super économiques ont eu un peu de mal à attirer les clients avec des reculs de fréquentation de -0,7% et -0,4%. Les autres segments (Luxe,Haut de gamme et Milieu de gamme) sont parvenus à prendre des couleurs avec des chiffres d'affaires en hausse de 4% à 5%.

Les grands événements organisés sur la capitale au mois de mai comme la Foire de Paris (27 avril au 8mai) ou Roland Garros (21 mai au 10 juin) ont donné du peps au secteur hôtelier parisien. Il a en effet, enregistré des niveaux de performance en hausse par rapport à mai 2017. Seule, la catégorie Haut de gamme a vu sa fréquentation diminuer significativement avec -2 ,4%. Le baromètre In Extenso Deloitte ajoute "Toutefois, en données cumulées à fin mai 2018, tous les voyants sont aux verts avec des progressions de RevPAR comprises entre 5% sur l’hôtellerie Haut de gamme et 11% sur les autres segments".

Contrairement au mois d'avril, les grèves du mois de mai n'ont pas été trop ralenties l'activité des hôteliers de province. Les chiffres d’affaires hébergement sont en croissance sur l’ensemble des segments, excepté une légère baisse sur l’hôtellerie Économique. Toutefois, les grèves d’Air France et la mauvaise météo du mois de mai ont pénalisé certaines destinations telles que Biarritz, générant un impact négatif sur l’activité hôtelière. On observe un repli du taux d’occupation sur l’hôtellerie de Luxe d'environ 4%. En revanche, à fin mai 2018, les RevPAR sont en progression de l’ordre de 1% à 4% selon les catégories.

Après un mois d’avril entaché par une météo médiocre, la Côte d’Azur reprend des couleurs en mai. En effet, l’ensemble des indicateurs est en progression, particulièrement sur les catégories supérieures, affichant des croissances de RevPAR entre 6% et 8%. Ces hausses s’expliquent par la progression des taux d’occupation stimulés par les vacanciers de la zone B. De plus, certains établissements ont vu leur fréquentation boostée par la venue de grands groupes.