In extenso souligne la baisse de fréquentation dans les hôtels économiques (avec PDF)

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Premier constat de cette matinée consacrée à l’hôtellerie, organisée le 14 février dernier à Paris par in Extenso: ce secteur n’est pas épargné par la crise qui perdure. Et Philippe Gauguier et Olivier Petit, les deux associés spécialisés dans l’hôtellerie, de préciser : «Dans ce désert des Tartares qui a vu en 2013 une stagnation quasi générales des performances hôtelières en France, les perspectives pour 2014 apparaissent mesurées».

En parallèle de leur publication des 16èmes Tendances de l'hôtellerie et devant un parterre d’investisseurs et de gestionnaires hôteliers, Olivier Petit n’a pas manqué de rappeler la complexité du marché et de son développement. Si les hôtels de luxe grand luxe et catégories supérieures tirent leur épingle du jeu, c’est bizarrement l’hôtellerie économique et super économique qui connaît le plus de difficultés. La lente érosion constatée par In Extenso surprend dans un segment que l’on considérait pendant longtemps comme essentiel à l’activité économique. Mais Olivier Petit reste prudent «Ce n’est pas le produit qui est en cause mais la crise et la baisse des déplacements».

Cette fréquentation en berne apparaît cependant «problématique» pour les auteurs de l’étude qui ajoutent que «Si l’on fait la comparaison avec 2009, le point le plus bas de la crise, on pouvait s’attendre à ce que l’hôtellerie économique et super économique reste attractive pour une partie des déplacements professionnels en France. Il n’en sera rien». L’étude démontre également que Paris reste une exception dans le paysage hôtelier français. Le moindre frémissement de l’économie internationale donne à la capitale un relief hôtelier que ne retrouve pas forcément immédiatement la Côte d’Azur où le reste de la province.

Enfin, l’intervention de TLD démontre qu’investir dans l’hôtellerie reste attractif, avec un taux de rentabilité moyen de 6,3%.

Vous trouverez ci dessous en PDF les projections d'In Extenso pour 2014.