Jamais plus de deux jours dehors, sauf pour les cadres

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Qui bouge en déplacement professionnel, pour combien de temps? Telles sont quelques unes des questions posées pour Citadines par l'Ifop. L'enquête dresse un état des lieux détaillé de la mobilité géographique en France, et plus particulièrement des choix et des attentes des cadres sur le sujet.

Jamais plus de deux jours dehors, sauf pour les cadres
Près des deux tiers des actifs (63%) n’effectuent jamais de déplacements professionnels de plus de deux jours dans le cadre de leur travail et 13% se déplacent moins d’une fois par an pour une longue durée. Voici le premier résultat de cette étude IFOP pour Citadines (leader des Apart'hotels en Europe). Parmi les 24% ayant vécu au moins un séjour professionnel de plus de deux jours chaque année, seuls 6% voyagent au moins une fois par mois, tandis que 5% se déplacent une à deux fois par trimestre et 13% une ou deux fois par an. Parmi les Français, ce sont les cadres supérieurs (54%), les artisans, commerçants (43%), et dans une moindre mesure parmi les professions intermédiaires (30%) qui pratiquent le plus des déplacements professionnels longs.

Les cadres sont plus mobiles
Si les Français en général effectuent très rarement des déplacements professionnels longs de plus de deux jours dans le cadre de leur travail (63% ne le font jamais, 13% moins d’une fois par an, 13% une à deux fois par an), il n’en est pas de même pour les cadres qui connaissent une mobilité géographique plus fréquente : parmi les cadres interrogés, plus d’un sur trois (34%) déclare effectuer des déplacements professionnels de deux jours ou plus, au moins une fois par trimestre, soit une proportion très largement supérieure à celle observée auprès de l’ensemble des Français (11%).
Signe de l’importance de ce phénomène dans l’organisation de la vie professionnelle, il est intéressant de noter que chez les cadres, la perception de la mobilité géographique est beaucoup plus élevée que la fréquence et la durée moyenne des déplacements professionnels longs tels que définis à priori (deux jours ou plus). A la question, à partir de quelle fréquence de déplacements considérez-vous qu’un salarié est en situation de mobilité, 79% des cadres considèrent que c’est le cas à partir du moment où ils se déplacent au moins un jour par semaine. 31% estiment même que la mobilité correspond à des déplacements s’exerçant trois jours par semaine ou plus, un score qui atteint 52% parmi les cadres voyageant au moins une fois par mois dans le cadre de leur activité. A des niveaux beaucoup plus faibles, 14% estiment que les salariés sont en situation de mobilité lorsqu’ils se déplacent trois à quatre jours par mois et 7% seulement lorsqu’ils voyagent un à six jours par trimestre.

Les déplacements professionnels longs : casus belli au sein du couple ?
Le déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée étant le principal inconvénient associé aux postes qui incluent des déplacements professionnels longs et fréquents, il est logique que les cadres vivant en couple (72% de l’échantillon) mentionnent les difficultés que peut occasionner cette situation professionnelle dans leur vie privée. 76% déclarent que leur conjoint accepte ou accepterait qu’ils assument une fonction incluant des déplacements professionnels fréquents :
• 30% basent cette acceptation sur la reconnaissance par le conjoint de l’importance de ce choix.
• Ils sont néanmoins 46% à déclarer le vivre ou pouvoir le vivre difficilement du fait des perturbations sur la vie de leur couple dont 40% parmi ceux qui voyagent au moins une fois par mois sont d’accord avec cette affirmation. Ils ne sont que 24% à reconnaître accepter très difficilement ou pas du tout un tel type de poste pour leur conjoint.
Les critères du choix de l’hébergement : l’importance déterminante de la localisation

Qu’ils voyagent ou non régulièrement, les cadres estiment la proximité du lieu où ils doivent se rendre comme le critère le plus déterminant lors du choix de la solution d’hébergement (58%). Ce critère géographique devance nettement celui du confort du logement (41%), malgré l’importance accordée à cette dimension. Relevant également de la localisation, 23% recherchent la proximité du centre-ville et 19% celle de la gare ou de l’aéroport. Les services à disposition apparaissent déterminants pour 19% d’entre eux, tandis que l’importance accordée aux possibilités de restauration et aux horaires est moindre.

Des cadres décisionnaires de leur hébergement
55%, soit une majorité des cadres concernés, déclarent être les principaux décisionnaires en ce qui concerne le choix de l’hébergement lors de leurs déplacements professionnels longs. Cette mission est assurée dans 15% des cas par l’assistant(e) en charge des réservations, tandis que 30% se voient imposer la décision par leur hiérarchie, qu’il s’agisse de la direction de l’entreprise (20%), de leur responsable de département ou de service (6%) ou de leur responsable hiérarchique direct (4%).

Les Apart’hotels : une solution qui retient toute l’attention des cadres
Les Apart’hotels bénéficient d’une très forte notoriété auprès des cadres puisque les 3/4 (76%) connaissent
cette solution d’hébergement. C’est également un choix qui suscite l’adhésion au sein de cette catégorie, puisque les Apart’hotels se classent au troisième rang des solutions retenues (28%) - plus d’un cadre sur quatre y séjournant lors de ses déplacements de deux jours ou plus - au même niveau que l’hébergement
chez des proches (27%) et devant les logements en location (15%). Preuve de l’attrait de cette offre pour une clientèle exigeante, soucieuse de sa tranquillité tout en étant dynamique et très mobile, le recours aux Apart’hotels est plus fréquent chez les femmes (30%), les moins de 35 ans (29%) et les cadres voyageant au moins une fois par mois dans le cadre de leur activité (44%).
Jamais plus de deux jours dehors, sauf pour les cadres
Méthodologie de l’étude

Phase grand public : Etude réalisée par l’IFOP pour Citadines, auprès d’un échantillon de 1014 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (âge, sexe, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées en ligne (Computer Assisted Web Interviewing) du 8 au 10 décembre 2009.

Phase 2 cadres : Etude réalisée auprès d’un échantillon de 803 cadres, représentatif des cadres français. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, niveau de diplôme, statut et secteur d’activité) après stratification par taille d’entreprise et par région. Les interviews ont été réalisées en ligne (Computer Assisted Web Interviewing) du 7 au 13 janvier 2010.

Vous pouvez télécharger l'étude complète ci dessous.