Jours fériés : modes d’emploi

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A la veille du traditionnel pont de l’Ascencion, nombreux sont les voyageurs d’affaires qui discernent de plus en plus difficilement le calendrier des jours effectivement chômés. Entre accords internes et conventions collectives, difficile de s’y retrouver. A fortiori en une année de disette où, hasard du calendrier, près de la moitié des jours chômés ont élu domicile sur des week-ends. Raison de plus pour faire une petite mise au point.

Le hasard n’aura échappé à personne : le mois de mai, traditionnellement amputé par les nombreux jours fériés et autres ponts, s’est montré bien moins généreux en cette année 2011. A l’approche du jeudi de l’Ascension, puis du lundi de Pentecôte , le mois de juin va jouer les sessions de rattrapage. Encore faut-il avoir le mode d'emploi. Ainsi, 11 dates sont inscrites dans le code du travail en tant que fêtes légales : 1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption, Toussaint, 11 novembre et jour de Noël. Au-delà de la règle générale, il faut savoir que le chômage des jours fériés autres que le 1er mai repose en fait sur des conventions. Et la journée de Solidarité instaurée récemment pour financer la politique vieillesse du gouvernement a accentué cette politique au cas par cas. Elle concerne une journée de travail durant un jour férié précédemment chômé exception « fête » du 1er mai, ou durant un jour de repos accordé par un accord collectif, ou toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (travailler un samedi, par exemple), en application de dispositions conventionnelles ou des modalités d’organisation des entreprises.