L’AFTM obtient de l’APEC la reconnaissance du métier de Travel manager

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Alors que la fonction est en phase de mutation dans les pays anglo-saxons, l’AFTM a obtenu ce qu’elle avait annoncé depuis sa création, une "fiche métier" officialisant la reconnaissance du métier de Travel Manager au sein de la nomenclature APEC. Prochaine étape, intégrer les évolutions professionnelles pour faire évoluer le métier.

L’engagement qui avait été pris dès la première réunion du CA de l’AFTM à Marrakech, il y a 5 ans, est devenu une réalité qu’il est bon de souligner tant elle donne enfin à l’AFTM l’approche politique dont elle avait besoin. On doit sans aucun doute cette vision au secrétaire général, Thibault Barat, qui n’a jamais caché son engagement en faveur d’une action politique forte, indispensable à toute organisation professionnelle.

Mais au-delà, cette reconnaissance est également le fruit du travail de deux membres du CA, Estelle Camusard en collaboration avec Marie-Elisabeth Hernas, qui ont travaillé fort et longtemps pour obtenir ce résultat. Félicitations à elles et à leur ténacité.

Dans un communiqué, l’AFTM précise que « Les Travel Managers voient enfin leur métier officiellement reconnu en France et ne se heurteront plus jamais à l’absence de reconnaissance de leur expertise et de leurs compétences spécifiques par les instances publiques chargées de l’emploi». Il reste qu'il faudra aussi engager la reconnaissance d'une formation au métier de TM (voire de Mobility Manager). Seule l'ESCAET offre aujourd'hui cette qualification dans le Corporate Travel. L'AFTM devra se rapprocher de l'école pour obtenir une reconnaissance professionnelle élargie de la fonction. Une vaste tâche quand on connait la lourdeur de l'Education Nationale. Ce sera un autre dossier lourd pour Estelle Camusard.

L’AFTM souhaite désormais engager le même travail auprès de Pôle Emploi avec une fiche métier «chargé(e) de voyages» (salariés non cadres) dérivée de celle de l’APEC. Mais attention, la convention collective des agents de voyage reconnait déjà cette appellation en son sein. Peut-être faudra t-il la faire évoluer vers une dénomination plus pointue : chargé(e) de déplacements professionnels.

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