L’EIBTM confirme que le MICE est à la recherche du best buy

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L'un des plus grands salons consacrés au MICE a ouvert ses portes ce 18 novembre à Barcelone en Espagne. Pendant trois jours, tout ce que le métier compte de professionnels et de représentants des grandes destinations dans le monde vient échanger sur les tendances 2014 et faire un point sur l'année qui se termine.

Pour Rob Davidson, le patron de MICE Knowledge, qui étudie le marché en permanence - et dont le rapport 2014/2015 sera présenté en avant-première aux participants de l'EIBTM - l'optimisme est de mise, même si le besoin d'économies reste clairement exprimé par les entreprises. Pas de grands bouleversements dans le regard apporté sur le marché. Globalement, les 2,5 % évoqués l'an dernier seront au rendez-vous et les prévisions pour 2015 sont prudentes, entre 2 et 4 % selon les continents. Sur les marchés, sans grande surprise, la Chine dépasse les prévisions avec une hausse de l'activité de plus de 6,8 % pour les 12 derniers mois. L'Europe, pourtant qualifiée de chère, tire son épingle du jeu (+2,2%) tout comme l'Australie ou l'Amérique du Sud.

À Barcelone, la plupart des participants reconnaissent que le souci d'économie exprimé par les entreprises il y a deux ans est toujours aussi présent. La notion de Best Buy reste ancrée dans l'esprit des acheteurs pour qui le coût par participant doit être de plus en plus respecté et en conformité avec les budgets établis. L'innovation est également le maître mot du domaine. La simplification des inscriptions, la gestion des participants, l'optimisation des réservations aériennes hôtelières sont désormais intégrées à des outils qui facilitent la vie des acheteurs et permettent un reporting et un suivi financier permanents.

A noter que les participants expriment de nouvelles craintes pour l'organisation de leurs événements. Le conflit au Moyen-Orient, les effets d'Ebola ou le terrorisme effraient toujours les organisateurs qui veulent des destinations sécurisées et optimisées pour l'accueil de congressistes.