L’Etat ne quittera ni Air France ni Renault

139

L’État est actionnaire de Renault et Air France à hauteur de 15 % environ pour les deux entreprises. Et il compte le rester pour le moment. Le directeur général de l'Agence des participations de l’État (APE), David Azéma, a assuré le 26 février 2014 que l’État ne sortirait pas du capital des deux sociétés en cours de redressement avant que leur situation ne soit plus stable.

Devant la commission des Finances du Sénat, David Azéma a expliqué pourquoi l’Etat était toujours présent dans le capital de Renault : «Cette entreprise n'est pas au bout stratégiquement de ses différentes étapes de développement puisque l'alliance qu'elle a constituée avec Nissan (...) a des formes qui ne sont probablement pas encore totalement abouties et il nous paraît utile de rester au capital tant que cette hypothèque n'est pas levée». Il a ensuite ajouté «Je pourrai vous dire la même chose d'Air France où je crois que la présence de l'Etat au capital de cette entreprise stabilise cette entreprise, lui évite d'être regardée comme une cible potentielle par certains et lui permet de traverser plus sereinement une période dans laquelle toutes les hypothèses stratégiques ne sont pas supprimées».
Il a également évoqué le dossier PSA où le gouvernement compte entrer dans son capital avec le chinois Dongfeng. «Je pense que l'Etat ne reverra sa présence fondamentalement dans cette entreprise que dès lors qu'il sera absolument convaincu que le futur stratégique de l'entreprise est assuré, que son développement est garanti, que son succès est sur les rails», a-t-il conclu.