L’Ile de France investit 13,2 millions d’euros pour sécuriser le transport des voyageurs

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Le réseau Optile réunit 4.400 véhicules, lesquels desservent 1.100 des 1.300 communes franciliennes, au bénéfice de près d'un million de voyageurs chaque jour. Il est constitué de la centaine d'entreprises privées de bus et de cars exploitant les lignes régulières de la grande couronne inscrites au Plan de transport d'Île-de-France. Pour en renforcer la sécurité, la Région Ile de France et le STIF investissent 13,2 millions d'euros.

L’Ile de France investit 13,2 millions d'euros pour sécuriser le transport des voyageurs
Concrètement, des appareils de vidéo-surveillance embarquée seront installés dans 2.093 véhicules, soit pour la première fois, soit en remplacement d'équipements anciens (investissement régional : plus de 6,7 millions d'euros). Le but : rassurer la clientèle et le personnel, prévenir les actes de vandalisme et les agressions à bord des véhicules, et, en dernier recours, faciliter l'appréhension des auteurs de méfaits.

Au delà, 1938 bus de 41 entreprises vont bénéficier de nouveaux systèmes de géo-radio localisation (financement régional : 6.195.380 euros). Un tel équipement présente deux avantages : il permet de localiser un autobus rapidement si celui-ci rencontre des problèmes, et il contribue à améliorer la régulation du réseau et l'information en temps réel des voyageurs. Enfin, des cabines anti-agression pour le poste du chauffeur seront mises en place dans 131 véhicules de l'entreprise Courriers de l'Île-de-France (subvention régionale : 264.227 euros). Des équipements semblables ont récemment été installés dans 300 véhicules sur décision du Syndicat des transports d'Île-de-France à la suite d'agressions survenues en milieu d'année 2010.

Ce programme de sécurisation des bus d'Île-de-France est le quatrième que financent la Région et le Stif. Les deux premiers (1997-1999 et 2000-2001) portaient sur l'obturation des espaces sous les sièges, la visualisation des quais, la radiolocalisation des bus, la mise en place d'IRIS sur le réseau SNCF, la création de postes de police dans les gares, l'installation de bornes d'appel voyageurs, la généralisation de la vidéosurveillance embarquée dans les bus ou encore la création d'un double PC SNCF/police nationale à la gare du Nord. Sans oublier la télésurveillance des gares et le programme de rénovation et d'humanisation des gares avec contrôle des accès et espaces d'attente sur les quais. Le troisième programme (2002-2007) s'articulait autour de trois axes : la protection des personnes, la maîtrise des espaces ferroviaires et la couverture Acropol (communication radio) des emprises souterraines de la SNCF et de la RATP.