L’UE fixe des normes minimales pour aider les voyageurs d’affaires victimes d’agression

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Alors que le nombre d'agression de voyageurs en Europe reste stable, voire aurait tendance à régresser, l'Union Européenne va bientôt garantir aux victimes de la criminalité dans l’Union européenne. Pour la commission, elles doivent bénéficier des mêmes normes minimales de droit. Les États membres doivent leur fournir des informations dans une langue qu’ils comprennent, tout en identifiant et en reconnaissant leurs besoins spécifiques en fonction des caractéristiques personnelles, telles que le sexe, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique, la race, la religion ou l’âge.

L’UE fixe des normes minimales pour aider les voyageurs d'affaires victimes d'agression
Pour l'Europe, établir les mêmes normes minimales dans l’UE n’est donc pas superflu. On estime que 15% de la population est victime de la criminalité, à un titre ou à un autre, quelque part dans l’Union européenne, chaque année, ce qui équivaut à près de 75 millions de personnes. Pour Nathalie Griesbeck (Mouvement Démocrate), porte-parole de l’ADLE au sein de la commission des libertés civiles, cette décision est importante : «Grâce à cet accord, les normes minimales relatives à leur protection sont finalement fixées, tenant compte de leurs besoins spécifiques». L’accord s’applique à toutes les victimes, quel que soit le type d’acte criminel, tels que le racisme, le harcèlement, le trafic ou le vol. Les lignes directrices ne remplacent pas la législation nationale, mais constituent une norme minimale à laquelle les législations nationales devraient au moins répondre.