Depuis plusieurs mois, les acteurs du monde aérien américain sont partis en guerre contre les compagnies aériennes du Golfe. Estimant être victimes d'une concurrence déloyale, ils demandent à leur gouvernement de mettre en place des mesures pour protéger leurs activités. Après le lobbying dans les couloirs des institutions de Washington, l'organisation The Partnership for Open & Fair Skies affiche sa position dans les médias.
The Partnership for Open & Fair Skies est une organisation réunissant American, Delta et United ainsi que plusieurs syndicats (Air Line Pilots Association, Int’l, Allied Pilots Association, Airline Division of the International Brotherhood of Teamsters, Association of Flight Attendants-CWA, Association of Professional Flight Attendants, Communications Workers of America ou encore Southwest Airlines Pilots’ Association). S'opposant au développement et à la concurrence déloyale des compagnies du Golfe, elle lance une campagne dans les médias américains. Des publicités sont publiées en pleine page dans le Washington Post, le New York Times ou encore le Wall Street Journal cette semaine afin de présenter sa position.
Jill Zuckman, porte-parole de Partnership for Open & Fair Skies explique: "L'industrie de l'aviation américaine est en état de siège en raison des milliards de dollars de subventions que les Émirats Arabes Unis injectent dans leurs compagnies aériennes. Ces subventions soutiennent les transporteurs du Golfe non-rentables. Elles leur donnent une longueur d'avance et menacent les moyens de subsistance des 300 000 travailleurs de l'aviation américaine, tout en sapant la concurrence loyale. Il est temps que le Président Obama s'implique personnellement et fasse respecter les accords open skies".
Jill Zuckman, porte-parole de Partnership for Open & Fair Skies explique: "L'industrie de l'aviation américaine est en état de siège en raison des milliards de dollars de subventions que les Émirats Arabes Unis injectent dans leurs compagnies aériennes. Ces subventions soutiennent les transporteurs du Golfe non-rentables. Elles leur donnent une longueur d'avance et menacent les moyens de subsistance des 300 000 travailleurs de l'aviation américaine, tout en sapant la concurrence loyale. Il est temps que le Président Obama s'implique personnellement et fasse respecter les accords open skies".
