La CFDT cheminots monte au créneau pour défendre les avantages des cheminots

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En moins de 24 heures, la quasi-totalité des organisations syndicales a répondu vertement aux propos tenus par la Cour des Comptes dans son rapport 2014. Une levée de boucliers qui démontre l’attachement du monde ferroviaire aux avantages en nature. Pour la CFDT, «la cour des comptes tente de porter à la vindicte populaire les avantages mirobolants dont seraient bénéficiaires les cheminots de la SNCF». Et l’organisation de préciser que toute remise en cause du système sera combattue avec conviction.

Officiellement, la CFDT cheminots s’interroge «sur l’obstination dont fait preuve la cour des comptes à remettre en cause le droit des cheminots et de ses ayant-droits à circuler dans des transports collectifs à tarifs préférentiels, et de plus en plus rarement à titre gracieux». Pour l’organisation syndicale, le procédé manque de panache. «La Cour s’attaque aveuglement à l’ensemble d’une corporation, des plus bas salaires aux dirigeants, sans se poser la question des contreparties, du service rendu 24h/24h et 7J/7» poursuit le communiqué.

Et d’en profiter pour rappeler que les cheminots ne sont en rien responsables de la mauvaise gestion des finances publiques. Cette fin de non-recevoir est claire. La CFDT ne veut pas assumer les choix de la direction en matière de gestion mais se sent solidaire de son Président lorsqu’il défend les avantages acquis. Guillaume Pepy l'a souligné dans son courrier aux Sages: «Comme le souligne à juste titre la Cour, les facilités de circulation constituent un sujet identitaire, étroitement lié à l'entreprise, et plus largement à l'histoire du monde ferroviaire». On ne réécrit pas l’histoire, non ?