La Chine baisse les prix du train et gonfle la ponctualité de ses avions

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Les Chinois prennent le train… mais pas en première. Ayant observé que les trains à grandes vitesses assurant Shanghai-Nanjing et Shanghai-Hangzhou partaient avec des premières classes quasiment vides et des secondes saturées, le Bureau du chemin de fer de Shanghai a annoncé leurs premières promotions sur les sièges Affaires et salon depuis la mise en service des trains en 2010. L’aérien n’est pas oublié dans cette recherche de progression, la Chine souhaite également améliorer le service de ses compagnies aériennes.

La Chine baisse les prix du train et gonfle la ponctualité de ses avions
Les sections affaires et salon des lignes Shanghai-Nanjing et Shanghai-Hangzho assurées par des trains à grandes vitesses vont présenter des réductions de 10 % à 30 % du 18 mai au 30 juin. Pour inciter les passagers à prendre des sièges Business, les responsables du chemin de fer ont dévoilé leur changement de stratégie «À l'avenir, le prix des billets sera ajusté à partir de la demande du marché et des saisons de transport». Ainsi pendant cette période, les 28 sièges d'affaires du Shanghai-Nanjing pourraient être vendus à partir de 307 yuans (environ 37,58 €) au lieu de 438 yuans (53,61 €).
Désireuse d’étendre son activité, la compagnie ferroviaire chinoise propose maintenant sur Shanghai un service air-train qui permet aux voyageurs d’affaires de se voir proposer plus d’option de voyage tout en faisant des économies, le billet combiné étant moins cher que des tickets avion et train distincts.
En plus d’améliorer son offre sur les voies de chemin de fer, la Chine a également assuré que des progrès étaient aussi observables dans les airs. Selon l’Administration de l’aviation civile de Chine, les compagnies aériennes de l’empire du milieu ont amélioré leur taux de ponctualité de 1,4 % en 2011 parvenant à 77,2 %. Une déclaration surprenante. Dans le pays, les passagers se plaignent beaucoup des retards des transporteurs aériens, et cela parfois jusque sur les pistes. Ce décalage entre les chiffres et le ressenti des voyageurs s’explique - comme souvent quand il est question de statistique - par la méthode de calcul. En effet, l’administration chinoise se base sur la fermeture des portes et non le décollage pour établir la durée du retard d’une compagnie. Pour eux après la fermeture des portes, c’est au contrôle aérien qu’incombe la responsabilité de faire décoller l’avion à l’heure et non à au transporteur. L’amélioration de la ponctualité des compagnies est tout de même un objectif pour la Chine. Des mesures vont être prises cette année afin de la faire progresser de 2 points. Par exemple, les transporteurs trop souvent en retard sur une route pourraient se voir refuser l’autorisation de poursuivre leur activité sur cet itinéraire.