La Malaisie est-elle aussi transparente qu’elle l’affirme ?

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Alors que la compagnie Malaysia Airlines inonde la presse de communiqués balançant entre des messages pathétiques et l’état des recherches, le Wall Street Journal cite plusieurs rapports des enquêteurs américains qui travaillent actuellement sur la disparition du Boeing 777 de la compagnie.

Selon eux, l’appareil pourrait avoir volé plus de quatre heures après la fin du dernier contact avec les contrôleurs aériens. Pour appuyer leurs thèses, les enquêteurs américains précisent « qu’il existerait des données automatiquement transmises par les moteurs Rolls-Royce qui équipent l’avion ».
Les enquêteurs auraient également affirmé que si les systèmes radio ont été volontairement coupés, les informations transmises automatiquement par les moteurs permettent de suivre avec précision la destination de l’appareil. Une théorie qui relance la possibilité que l’avion ait été détourné pour atterrir en un lieu encore secret et ce afin d’être utilisé dans un but sans doute terroriste.

Rolls-Royce, qui dispose à Derby en Angleterre d’un centre d’information qui reçoit automatiquement toutes les données émises par les moteurs, se refuse à communiquer toute information sur le sujet mais précise que de tels systèmes équipent bien les moteurs installés sur les 777.

De leur côté, les autorités malaisiennes démentent formellement ces affirmations qu’elles jugent irréalistes et inadaptées à la réalité des faits constatés sur le terrain. La Malaisie a également confirmé que les photos d’un satellite chinois qui avait découvert des objets flottants dans la zone où l’avion a disparu ne révèlent rien de nouveau. Les débris ne proviendraient pas de l’avion disparu.

Selon une autre source éditoriale américaine, la Malaisie aurait des informations supplémentaires qu’elle refuse de communiquer afin de préserver les recherches et d’épargner aux familles des espoirs dont on ne saurait s’ils sont réels ou pas.