La SNCF a identifié les « malades » : ne reste qu’à trouver le remède

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La SNCF a annoncé jeudi la liste des douze lignes concernées par son «plan d’urgence» : un projet prévu sur deux ans, qui débutera en mars. Guillaume Pépy a également entendu le message des usagers grévistes : un conciliateur sera nommé très prochainement. Aucun chiffre n'a été évoqué pour l'instant concernant le coût de l'opération.

C’est dans un contexte hostile – pardonnez l’euphémisme – que le conseil d’administration de la SNCF s’est penché jeudi sur les aménagements de douze lignes, des « lignes malades » selon Guillaume Pépy, qui a pointé une « crise de croissance », et reconnu la « dégradation de la régularité ».
Le plan d’urgence visera donc à améliorer la qualité et la régularité du service, ainsi que l’information des voyageurs. Ces derniers devraient ainsi se situer au cœur de la démarche engagée : le Président de la SNCF a indiqué que la réussite de chaque plan se mesurera au travers de l’expérience client. La mobilisation des usagers grévistes sur les lignes Paris-Tours et Paris le Mans semble entendue. La ligne TGV concernée est d’ailleurs visé par ce plan d’urgence.

Les 12 lignes du "plan de renforcement de la qualité de service" :
  • Transilien : RER D, ligne N (Paris-Rambouillet, Paris-Plaisir-Mantes et Dreux), RER A
  • TER : Etoile de Lyon (Lyon-Ambérieu, Lyon-Grenoble, Lyon-Dijon), Paris-Chartres-Le Mans, Nîmes-
    Perpignan
  • Intercités et Téoz: Clermont Ferrand-Paris, Tours-Orléans-Paris, Cherbourg-Caen-Paris, Amiens-
    Paris, Trains de nuit (Lunea)
  • TGV : Paris-Le Mans / Tours