La SNCF ouvre une crèche gare du Nord avec Babilou

258

Déposer son enfant à la gare avant de prendre son train direction le travail, voila l’idée de la SNCF et du gestionnaire de crèches privées Babilou. L’AFP rapporte que les deux sociétés ont ouvert, il y a quelques jours, une crèche interentreprises dans d’anciens bâtiments de la compagnie ferroviaire situés à la gare du Nord.

La SNCF ouvre une crèche gare du Nord avec Babilou
Depuis fin octobre, la crèche interentreprises Wagonnet accueille les enfants âgés de 10 semaines à 4 ans tous les jours de la semaine (sauf le week-end) de 8h00 à 19h00. Pour pouvoir y inscrire leur progéniture, les voyageurs quotidiens doivent être salariés dans une société qui a un accord avec Babilou mais également habiter à proximité. «Ce qui fait sens aujourd'hui, c'est d'installer les crèches interentreprises à proximité d'une gare et non dans les entreprises», a expliqué le président et cofondateur de Babilou, Rodolphe Carle à l’AFP. Il met en avant que ce concept est plus avantageux qu’une crèche d’entreprise car elle évite de prendre les transports en commun avec son bambin aux heures de pointe. Ce lieu de 345 m², capable d’accueillir jusqu’à 30 petits, est le second à prendre place dans des locaux vides de la SNCF, après l’ouverture d’une "micro-crèche" dans l’ancienne bagagerie de la gare de Roanne dans le Loire en août 2010.
La compagnie ferroviaire envisage de développer cette offre sur l’ensemble de l’Hexagone. Une autre structure est déjà prévue pour début 2013 en gare d'Amiens. «Implanter des crèches participe à faire de la gare un quartier à part entière dans la ville, qui répond aux attentes et besoins des voyageurs», a confié à l'AFP Sébastien Van Hoove, directeur général adjoint d'A2C, filiale de Gares et Connexions, en charge de la commercialisation des espaces en gare. La SNCF envisage d’aller plus loin : «La gare de demain, c'est un carrefour de passage où l'on peut lier l'utile et l'agréable en déposant son enfant à la crèche le matin, en faisant ses analyses de sang que l'on n'a pas le temps de faire le samedi ou en faisant ses courses après le travail», a-t-il ajouté.