Gérer la normalisation que l'on peut ou doit rattacher aux voyages d'affaires n'est pas chose simple. D'autant que de nouvelles normalisations font leur apparition. C'est le cas de la norme ISO 26000 que bon nombre d'entreprises découvrent. Cette tribune libre, confiée à une spécialiste du sujet, Jacqueline Théault, permet de mieux comprendre son utilité.
La norme iso 260000, norme d’écosystème, norme de comportement
Quand nous posons la question : avez-vous entendu parlé de la norme ISO 26000 à des acteurs économiques, un sur dix nous répond positivement. Une vraie découverte ! Pourtant cette norme est entrée en application depuis novembre 2010 au niveau international. Et elle a fait l’objet de négociations approfondies pendant 6 ans (2005-2010).
De quoi s’agit-il ? Vous avez entendu parlé de la Responsabilité Sociétale et environnementale (R.S.E.).des normes de qualité 9001, d’une autre norme portant sur le management environnemental, dite 14001 et peut-être encore d’autres plus techniques.
La norme ISO 26000 vient les compléter avec des outils conçus comme des éléments de solutions. Ainsi, cette norme devient un «chapeau» dans une démarche comportementale allant bien au-delà des enjeux économiques.
Il s’agit donc d’une norme d’une autre génération et d’une autre dimension à différents égards :
• C’est la première norme internationale élaborée par consensus international,
• La 3ème génération de norme dite « norme d’écosystème ». Olivier PEYRAT, D.G. du groupe AFNOR qualifie l’ISO 26000 de « norme d’écosystème » dans le sens où elle permet d’appréhender l’organisation dans ses relations avec ses parties prenantes, avec son territoire avec la société dans son ensemble. Elle a une dimension holistique basée sur l’analyse systémique. »
• La première norme internationale de lignes directrices sur la Responsabilité Sociétale. Elle fournit aux organisations des lignes directrices harmonisées, pertinentes au niveau global pour déployer une démarche responsable,
• Elle porte sur la Responsabilité Sociétale des organisations des secteurs publics et privé dans tous les pays,
• Elle est applicable de façon volontaire. Pas de certification de pratiques comme pour l’ISO 9001/14001, etc.
• Elle facilite le dialogue et l’esprit réellement collaboratif entre l’entreprise et ses parties prenantes.
Pour Philippe CAHEN, le spécialiste des signaux faibles («Les signaux faibles, mode d’emploi» Ed.Eyrolles) en France, un signal faible est «un fait paradoxal qui suscite bien des réflexions ». Chez SATELIT, nous assimilons cette arrivée de l’ISO 26000 à un «signal faible», car la norme est en vigueur et en tentant de la comprendre, elle soulève des pans entiers d’interrogations, cogitations, etc. C’est comme si nous assistions à: une révolution lente dans le silence des organisations. En effet, qui a vu une publicité pour l’ISO26000 à ce jour ? Tout au plus, quelques conférences annoncées.
Cette dimension holistique est à la fois frappante et nouvelle à appréhender pour les organisations. Cette fameuse "systémie" va provoquer des changements de comportements comme jamais. Tout étant interagissant, il va devenir très difficile de déterminer la cause unique et la responsabilité pour une seule organisation également.
De quoi s’agit-il ? Vous avez entendu parlé de la Responsabilité Sociétale et environnementale (R.S.E.).des normes de qualité 9001, d’une autre norme portant sur le management environnemental, dite 14001 et peut-être encore d’autres plus techniques.
La norme ISO 26000 vient les compléter avec des outils conçus comme des éléments de solutions. Ainsi, cette norme devient un «chapeau» dans une démarche comportementale allant bien au-delà des enjeux économiques.
Il s’agit donc d’une norme d’une autre génération et d’une autre dimension à différents égards :
• C’est la première norme internationale élaborée par consensus international,
• La 3ème génération de norme dite « norme d’écosystème ». Olivier PEYRAT, D.G. du groupe AFNOR qualifie l’ISO 26000 de « norme d’écosystème » dans le sens où elle permet d’appréhender l’organisation dans ses relations avec ses parties prenantes, avec son territoire avec la société dans son ensemble. Elle a une dimension holistique basée sur l’analyse systémique. »
• La première norme internationale de lignes directrices sur la Responsabilité Sociétale. Elle fournit aux organisations des lignes directrices harmonisées, pertinentes au niveau global pour déployer une démarche responsable,
• Elle porte sur la Responsabilité Sociétale des organisations des secteurs publics et privé dans tous les pays,
• Elle est applicable de façon volontaire. Pas de certification de pratiques comme pour l’ISO 9001/14001, etc.
• Elle facilite le dialogue et l’esprit réellement collaboratif entre l’entreprise et ses parties prenantes.
Pour Philippe CAHEN, le spécialiste des signaux faibles («Les signaux faibles, mode d’emploi» Ed.Eyrolles) en France, un signal faible est «un fait paradoxal qui suscite bien des réflexions ». Chez SATELIT, nous assimilons cette arrivée de l’ISO 26000 à un «signal faible», car la norme est en vigueur et en tentant de la comprendre, elle soulève des pans entiers d’interrogations, cogitations, etc. C’est comme si nous assistions à: une révolution lente dans le silence des organisations. En effet, qui a vu une publicité pour l’ISO26000 à ce jour ? Tout au plus, quelques conférences annoncées.
Cette dimension holistique est à la fois frappante et nouvelle à appréhender pour les organisations. Cette fameuse "systémie" va provoquer des changements de comportements comme jamais. Tout étant interagissant, il va devenir très difficile de déterminer la cause unique et la responsabilité pour une seule organisation également.
Pourquoi une norme de comportement ?
Nous avons tous en tête plusieurs événements montrant comment des organisations internationales pouvaient mettre tout en œuvre –avocats, lobbying, medias- pour échapper aux impacts de leurs activités en prenant des axes peu économiques, encore moins environnementaux et sociétaux.
En ce qui concerne le respect des normes internationales de comportement, le principe est le suivant (extraits du &4.7): «Il convient qu’une organisation respecte les normes internationales de comportement tout en adhérant au principe de légalité.»
Tous les acteurs qui ont contribué à la création de la norme ISO26000 ainsi qu’à sa rédaction ont pris du temps et sont arrivés à cette définition de norme internationale de comportement : "Attentes vis-à-vis du comportement d’une organisation en matière de responsabilité sociétale, procédant du droit coutumier international, de principes généralement acceptés de droit international, ou d’accords intergouvernementaux universellement ou quasi universellement reconnus".
Les rédacteurs ont décidé de ne pas refaire le monde mais de prendre en considération des droits existants comme la déclaration universelle des droits de l’Homme ou bien les conventions internationales de l’O.I.T. Il s’agit là d’une «exigence» de la norme ISO 26000, autrement dit d’une reconnaissance de certaines valeurs ou certains principes comme universellement applicables.
Une entreprise a donc une responsabilité comportementale, regardée par tous, et la manière dont elle produit ses biens ou ses services l’implique auprès de ses fournisseurs, clients, financiers, associations de consommateurs, associations de parents, etc. sans oublier les organisations publiques comme son Conseil Régional par exemple.
En somme, dans l’esprit de la norme ISO 26000, il deviendra impossible aux entreprises :
- d’ignorer ce que veut dire, dans leur quotidien, LEUR RESPONSABILITE SOCIETALE sous peine de disparaître,
- d’endosser des conséquences sans limites,
- de s’abstenir de considérer le concept de partie prenante,
- d’ignorer leur sphère d’influence,
- de s’écarter d’évaluations avec les risques de devenir «le maillon faible» d’organisations plus ou moins proches et bien entendu de systèmes environnants.
Dans la réalité, les acteurs économiques vont avoir un grand besoin de décodage de cette norme ISO 26000 pendant un certain temps. Gageons que cette révolution lente soit de moins en mois silencieuse et qu’elle se traduise par des projets dynamisant comme les changements relationnels au sein des entreprises ou même toniques concernant les motivations des seniors…
Jacqueline Théault
Coach-Conférencière
En ce qui concerne le respect des normes internationales de comportement, le principe est le suivant (extraits du &4.7): «Il convient qu’une organisation respecte les normes internationales de comportement tout en adhérant au principe de légalité.»
Tous les acteurs qui ont contribué à la création de la norme ISO26000 ainsi qu’à sa rédaction ont pris du temps et sont arrivés à cette définition de norme internationale de comportement : "Attentes vis-à-vis du comportement d’une organisation en matière de responsabilité sociétale, procédant du droit coutumier international, de principes généralement acceptés de droit international, ou d’accords intergouvernementaux universellement ou quasi universellement reconnus".
Les rédacteurs ont décidé de ne pas refaire le monde mais de prendre en considération des droits existants comme la déclaration universelle des droits de l’Homme ou bien les conventions internationales de l’O.I.T. Il s’agit là d’une «exigence» de la norme ISO 26000, autrement dit d’une reconnaissance de certaines valeurs ou certains principes comme universellement applicables.
Une entreprise a donc une responsabilité comportementale, regardée par tous, et la manière dont elle produit ses biens ou ses services l’implique auprès de ses fournisseurs, clients, financiers, associations de consommateurs, associations de parents, etc. sans oublier les organisations publiques comme son Conseil Régional par exemple.
En somme, dans l’esprit de la norme ISO 26000, il deviendra impossible aux entreprises :
- d’ignorer ce que veut dire, dans leur quotidien, LEUR RESPONSABILITE SOCIETALE sous peine de disparaître,
- d’endosser des conséquences sans limites,
- de s’abstenir de considérer le concept de partie prenante,
- d’ignorer leur sphère d’influence,
- de s’écarter d’évaluations avec les risques de devenir «le maillon faible» d’organisations plus ou moins proches et bien entendu de systèmes environnants.
Dans la réalité, les acteurs économiques vont avoir un grand besoin de décodage de cette norme ISO 26000 pendant un certain temps. Gageons que cette révolution lente soit de moins en mois silencieuse et qu’elle se traduise par des projets dynamisant comme les changements relationnels au sein des entreprises ou même toniques concernant les motivations des seniors…
Jacqueline Théault
Coach-Conférencière
Satelit International, créée en 1995 par Jacqueline [email protected], est un cabinet qui se positionne comme « un phare » sur le chemin des entreprises. Elle offre à la fois des sens de réflexions et des mises en pratiques de démarches stratégiques et environnementales. Les humains en interrogations deviennent des acteurs plus confiants de leur avenir. L’homme revenant au centre de notre évolution, nous proposons des conférences sur la compréhension de cette norme ISO 26000 et des séminaires comprenant des simulations interactives très appréciées. De 2008 à 2010, SATELIT INTERNATIONAL a piloté le projet de mise en place de management environnemental, avec la norme ISO 14001, ceci dans une quinzaine d’entreprises de l’IDF, en lien avec l’ADEME et le Ministère de l’Industrie (DRIRE). Ainsi, plusieurs dirigeants ont pu clarifier leur vision et mieux comprendre comment organiser leur pérennité.