Le CDG Express en route pour 2023

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La rumeur s’est confirmée. Le CDG Express est remis sur les rails. Frédéric Cuvillier, ministre chargé des Transports a annoncé le 23 janvier 2014 la relance du projet d’une liaison ferroviaire directe entre le centre de Paris et l’aéroport de Roissy.

Le ministre des Transports a confirmé le 23 janvier 2014 le lancement du projet CDG Epress, alternative rapide au RER B. Ce service devrait en effet permettre de relier l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à la gare de l'Est en 20 minutes. On n'est qu'au bout du bout du début du projet : "La société d'études aura pour objet de s'assurer de la faisabilité et de la viabilité technique, juridique et financière de cette liaison". C'est dire. La liaison directe est attendue, au mieux, pour 2022... Les travaux ne devraient commencer qu’en 2017 tandis que la mise en service des trains est programmée pour 2023. C’est une entreprise créée par RFF et d’Aéroport de Paris qui sera chargée de la construction des 32 kilomètres de voies nécessaires et par la suite de la gestion du CDG Express. «C'est une ambition absolument nécessaire pour l'image, pour la compétitivité de cet aéroport», a confié le ministre lors de la cérémonie des vœux d'Aéroports de Paris (ADP) à Roissy. Augustin de Romanet, Président-directeur général d'Aéroports de Paris, se «félicite que l'engagement de l'Etat et l'engagement personnel de Frédéric Cuvillier permettent aujourd'hui au projet CDG Express d'entrer dans une phase nouvelle d'études donnant toutes ses chances à cette liaison directe de voir le jour. C'est un enjeu déterminant de qualité de service pour les passagers et de compétitivité pour l'aéroport Paris-Charles de Gaulle».

Le financement ?
Selon le projet retenu par le gouvernement, le billet devrait être à 24 euros l’aller simple. Il est ainsi très proche du Heathrow Express dont l’aller simple est à 21 livres (25,5 euros) ou encore de l’Arlanda Express de Stockholm qui coûte 260 couronnes suédoises (environ 29 euros). La vente des billets doit amortir la construction du CDG Express, soit une enveloppe estimée à 1,7 milliard d'euros. Aucune subvention de l’État n’est prévue. Mais l’ombre d’une taxe sur les billets d’avion ou sur les passagers de Roissy finançant le projet plane toujours. Néanmoins, les compagnies aériennes ont répété leur opposition à cette nouvelle charge.