Le Canada renonce à écouter les voyageurs d’affaires dans les aéroports… dans l’immédiat

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Placer des micros dans les aéroports pour enregistrer les conversations des passagers et des employés… Le projet des Services Frontaliers du Canada (ASFC) a fait grand bruit Outre-atlantique. Devant l’inquiétude des Canadiens qui craignaient entre autres la violation de leur vie privée, le ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, a dit non à l’écoute électronique dans les plates-formes.

Le Canada renonce à écouter les voyageurs d'affaires dans les aéroports... dans l'immédiat
Les voyageurs d’affaires pourront donc parler librement dans les aéroports canadiens, et en particulier Macdonald-Cartier d’Ottawa où le dispositif était déjà installé. Le ministre Vic Toews est revenu sur sa position prise 24 heures plus tôt et demande maintenant le retrait du projet d’écoute électronique des services Frontaliers du Canada (ASFC). «Il est important pour les agences chargées de protéger les Canadiens d'avoir les bons outils pour arrêter les trafiquants et garder les criminels et d’autres individus indésirables hors du Canada», a-t-il assuré dans un communiqué avant d’ajouter «Il est également important que ces outils ne portent pas atteinte à la vie privée des individus d'une manière qui n'est pas justifiée ou nécessaire afin d'assurer la sécurité». Mais ce coup de frein n’est pas une mise au placard définitive, le gouvernement a demandé à l’ASFC de réaliser une évaluation des incidences sur la vie privée et a indiqué qu’il réévaluera ensuite sa position sur le projet.