Le SCARA dénonce une grève qui pénalise essentiellement les compagnies aériennes françaises

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Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes, qui regroupe 15 compagnies aériennes françaises et 2 écoles de formation aux métiers de l'aérien ( 7 300 emplois directs et 2,8 milliards d'euros annuel de chiffre d'affaires) critique fermement le préavis de grève de trois jours des 11,12 et 13 juin, déposé par les organisations syndicales des contrôleurs aériens.

Parmi les points qui irritent les compagnies française, l'injonction de la DGAC faite aux compagnies aériennes d'annuler «volontairement» 50% de leurs programmes de vols touchant les aéroports de Paris-Orly, Paris-Charles de Gaulle, Beauvais, Nice, Lyon Saint-Exupéry, Bordeaux, Toulouse et Marseille. Le SCARA affirme que cette décision ne tient pas compte de la réalité opérationnelle et "notamment des difficultés à assurer dans de bonnes conditions le rapatriement de leurs passagers bloqués à l'étranger". Pour le syndicat SCARA, "Ces trois jours de grève, en paralysant l'espace aérien français, porteront un coup très rude au pavillon français tant au plan commercial qu'au plan financier". Il rappelle que les autres syndicats européens, sur le même sujet de la réorganisation du contrôle aérien européen, n'appellent qu'à une seule journée de mobilisation, mercredi 12 juin.