Le groupe Edeis candidat au rachat de l’aéroport de Toulouse

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Les candidatures se multiplient pour le rachat de l’aéroport de Toulouse-Blagnac détenu à 49,9 % par un consortium chinois. Après Vinci, Eiffage et un groupe d’investisseurs emmené par Ardian, un nouveau candidat entre dans la danse : la société française d’ingénierie Edeis, qui a racheté fin 2016 dix-huit aéroports français (Annecy, Rouen, Auxerre, Le Havre, Dijon, etc.), au groupe canadien SNC-Lavalin.

Edeis, qui veut faire de Toulouse le deuxième hub aéroportuaire français derrière Paris, se présente avec un projet original d'après le journal le Parisien : associer au sein du futur pôle Aéroports Occitanie (AD’OC) Toulouse-Blagnac et trois autres plates-formes déjà gérées par Edeis : Nîmes, Tarbes-Lourdes Pyrénées et Toulouse-Francazal, le second aéroport de la Ville rose. Les acteurs locaux, actionnaires à 40 % de Toulouse-Blagnac, seraient étroitement associés au projet. Aux côtés de la CCI de Toulouse (25 % du capital), sont actionnaires la région Occitanie, Toulouse Métropole et le département de Haute-Garonne. Ils détiennent 5 % chacun.