Le low-cost long-courrier ne menacerait pas KLM et Schiphol

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Alors que Norwegian envisage d'étendre son offre aux vols internationaux au départ de l'aéroport d'Amsterdam Schiphol, la dernière étude de l'institut néerlandais d'analyse de la politique des transports (KiM), estime que l'arrivée du low-cost long-courrier ne représente pas de menace pour la plate-forme de la capitale des Pays-Bas ou pour la compagnie KLM.

Norwegian souhaite ouvrir une base de pilotes à Schiphol et son patron, Bjorn Kjos, envisage d'y proposer des vols transaltantiques. Il avait confié à la presse néerlandaise en octobre dernier qu'Amsterdam “était certainement un marché intéressant pour les long-courriers”. Pour le KIM (Kennisinstituut voor Mobiliteitsbeleid), institut indépendant au sein du ministère des infrastructures et de l'environnement chargé de l'analyse de la politique des transports, cette arrivée ne posera pas de problème à KLM ou Schiphol.

L'étude rappelle que la plate-forme de la capitale doit atteindre son plafond de 500 000 vols cette année. Ainsi, les nouveaux venus auront peu d'espace pour se développer... et par conséquent faire de la concurrence aux compagnies déjà présentes sur le tarmac.

Norwegian et les autres low-costs internationales pourront se reporter sur l'aéroport de Lelystad lors que son expansion sera opérationnelle. Toutefois, ce projet ne sera pas finalisé avant 2019.

Le rapport note également que les transporteurs à bas coût long-courriers "ciblent principalement un marché de niche". Un argument pour le moins bancal, qui avait déjà été avancé lors du lancement des low-cost moyen-courriers. Elles ont aujourd'hui le succès que l'on connait et touchent tous les segments.