La première ligne à grande vitesse d'Afrique sera bientôt opérationnelle au Maroc. Reliant Tanger à Casablanca, le TGV devrait entrer en exploitation commerciale avant la fin 2018.
La ligne grande vitesse, baptisée par le roi du Maroc « Al Boraq » desservira aussi la capitale administrative Rabat, le tout en un peu plus de deux heures, contre presque cinq heures actuellement. Le projet est « entré en phase de pré-exploitation et de rodage » le 19 juin, afin qu'il soit testé « aux conditions réelles d'exploitation », a indiqué l'Office national des chemins de fer (ONCF).
Lancé en 2011 par Nicolas Sarkozy et le roi Mohammed VI, ce projet devait s'achever fin 2015. La livraison a pris 3 ans de retard en raison de longues procédures d'expropriation et de la complexité du chantier. Il a fallu construire pas moins de 12 viaducs, 169 ponts-routes et poser 700.000 traverses au total.
Le coût total, financé à moitié par la France via différents prêts, représente 22,9 milliards de dirhams - environ 2 milliards d'euros -, soit environ 15 % de plus que les estimations initiales, a expliqué l'ONCF.
Les chemins de fer marocains tablent sur 6 millions de passagers par an après trois ans d'exploitation. Soit deux fois plus que sur la ligne ferroviaire actuelle.
Lancé en 2011 par Nicolas Sarkozy et le roi Mohammed VI, ce projet devait s'achever fin 2015. La livraison a pris 3 ans de retard en raison de longues procédures d'expropriation et de la complexité du chantier. Il a fallu construire pas moins de 12 viaducs, 169 ponts-routes et poser 700.000 traverses au total.
Le coût total, financé à moitié par la France via différents prêts, représente 22,9 milliards de dirhams - environ 2 milliards d'euros -, soit environ 15 % de plus que les estimations initiales, a expliqué l'ONCF.
Les chemins de fer marocains tablent sur 6 millions de passagers par an après trois ans d'exploitation. Soit deux fois plus que sur la ligne ferroviaire actuelle.