La création de bases par Ryanair en France interpelle le secteur aérien. Le syndicat des pilotes SPL se félicite de décision de la low-cost de suivre le « droit chemin » dans le ciel français. Toutefois, dans un communiqué, l'organisation invite le SNPL – approché par la compagnie irlandaise – à travailler un peu plus "collectif".
Ryanair compte ouvrir 4 bases dans l'Hexagone d'ici 2019. Avec cet objectif en tête, la compagnie a engagé des discussions informelles avec le premier syndicat de pilotes français le SNPL.
Son confrère le Syndicat des Pilotes de ligne affilié à la CFDT (SPL) voit cette initiative d'un bon œil : "Nous nous félicitons de voir que Ryanair, après avoir été condamnée à plusieurs reprises pour avoir abusé du système français, souhaite créer des bases en respectant les «règles du jeu», mais nous posons la question de l’avenir de nos propres compagnies" explique-t-il dans un communiqué. Et son inquiétude concerne surtout la compagnie à bas coût d'Air France : "Alors que, depuis 10 ans, le développement de la première compagnie low cost française, Transavia, est freiné par une limitation en nombre d'avion et l'interdiction de s'implanter sur les aéroports de province autres que Lyon et Nantes, quelle stratégie de développement des compagnies françaises pouvons-nous proposer ?".
Il estime ainsi que "la France à travers le développement de son pavillon doit rapidement reconquérir sa place parmi les leaders mondiaux du transport aérien", et conclut "Le syndicat des pilotes de ligne affilié à la CFDT invite le SNPL à une réflexion commune. Les assises du transport aérien qui auront lieu bientôt devrait être une bonne occasion d’aborder ce débat".
Son confrère le Syndicat des Pilotes de ligne affilié à la CFDT (SPL) voit cette initiative d'un bon œil : "Nous nous félicitons de voir que Ryanair, après avoir été condamnée à plusieurs reprises pour avoir abusé du système français, souhaite créer des bases en respectant les «règles du jeu», mais nous posons la question de l’avenir de nos propres compagnies" explique-t-il dans un communiqué. Et son inquiétude concerne surtout la compagnie à bas coût d'Air France : "Alors que, depuis 10 ans, le développement de la première compagnie low cost française, Transavia, est freiné par une limitation en nombre d'avion et l'interdiction de s'implanter sur les aéroports de province autres que Lyon et Nantes, quelle stratégie de développement des compagnies françaises pouvons-nous proposer ?".
Il estime ainsi que "la France à travers le développement de son pavillon doit rapidement reconquérir sa place parmi les leaders mondiaux du transport aérien", et conclut "Le syndicat des pilotes de ligne affilié à la CFDT invite le SNPL à une réflexion commune. Les assises du transport aérien qui auront lieu bientôt devrait être une bonne occasion d’aborder ce débat".
