Air France a présenté jeudi son plan "Trust Together". Mais la compagnie n'a pas convaincu le Syndicat des Pilotes d’Air France: le SPAF se dit "déçu par le projet présenté" par le PDG Jean-Marc Janaillac.
Les membres du SPAF ne voient pas le projet Trust Together d'un bon œil, et plus particulière la nouvelle entité baptisée - pour le moment - Boost. Pour eux, la croissance de l'entreprise doit "se faire par l'intermédiaire d'Air France, et non pas à travers une énième compagnie sortie du chapeau".
Ils ajoutent que "Cette nouvelle découpe de l’activité Air France ne semble pas répondre à une logique commerciale ni comptable". Ils jugent ainsi que ce projet est "de fait, un contournement organisé du dialogue social qui vise à déposséder la Compagnie et ses salariés d’une part conséquente de leur avenir".
Selon leurs calculs, la nouvelle compagnie pourrait "capter jusqu’à 70% de son activité sur des lignes prises à Air France alors qu’aucune réelle garantie de rééquilibrage avec KLM n’est clairement signifiée".
Le SPAF demande donc, via son communiqué du 4 novembre 2016, "une réorientation de ce plan en faveur d’Air France" rapellant que "L’histoire a démontré que la concurrence interne est néfaste pour toutes les entités du groupe, lesquelles sont susceptibles de se nuire ou se cannibaliser entre elles".
Le syndicat des pilotes n'en a pas uniquement après sa direction. Il déplore également qu’il n’y ait "toujours pas d’engagement clair de l’État dans la lutte contre la concurrence déloyale des compagnies low-cost européennes et celles du Golfe, ni contre les taxes et charges dont il est le premier bénéficiaire".
Ils ajoutent que "Cette nouvelle découpe de l’activité Air France ne semble pas répondre à une logique commerciale ni comptable". Ils jugent ainsi que ce projet est "de fait, un contournement organisé du dialogue social qui vise à déposséder la Compagnie et ses salariés d’une part conséquente de leur avenir".
Selon leurs calculs, la nouvelle compagnie pourrait "capter jusqu’à 70% de son activité sur des lignes prises à Air France alors qu’aucune réelle garantie de rééquilibrage avec KLM n’est clairement signifiée".
Le SPAF demande donc, via son communiqué du 4 novembre 2016, "une réorientation de ce plan en faveur d’Air France" rapellant que "L’histoire a démontré que la concurrence interne est néfaste pour toutes les entités du groupe, lesquelles sont susceptibles de se nuire ou se cannibaliser entre elles".
Le syndicat des pilotes n'en a pas uniquement après sa direction. Il déplore également qu’il n’y ait "toujours pas d’engagement clair de l’État dans la lutte contre la concurrence déloyale des compagnies low-cost européennes et celles du Golfe, ni contre les taxes et charges dont il est le premier bénéficiaire".