Les discussions entre l’UNSA-ICNA, Syndicat National Autonome des Ingénieurs du Contrôle de la Navigation Aérienne et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) sont proches de la rupture, selon un communiqué du syndicat. Le conflit qui tourne autour du projet de fusion du contrôle aérien avec d’autres pays européens pourrait conduire à un mouvement social si aucune solution n’est trouvée ce vendredi.
La DGAC souhaite inscrire dans le protocole l’objectif de fusion des prestataires de contrôle aérien des 7 pays de la zone FABEC (France, Allemagne, Suisse et Bénélux), synonyme pour le syndicat d’une sortie de la Fonction Publique du contrôle aérien français. «La grande majorité des personnels, représentés au sein d’une intersyndicale CGT/FO/UNSA/CGC, défendent quant à eux une construction européenne sur le modèle de coopérations renforcées entre prestataires, une solution non seulement socialement acceptable mais qui apporterait des gains opérationnels probants bien plus rapidement qu’à l’issue d’un long processus de fusion», explique l'intersyndicale.
Le syndicat et la DGAC doivent se rencontrer à nouveau ce 9 juillet. Si l’UNSA-ICNA ne profère pas de menace claire, elle prévient toutefois : «Si sous prétexte de dialogue social, il s’agit d’approuver des décisions déjà prises et qu’en fait, rien n’est discutable, quelles autres solutions nous restera-t-il ?». A demi-mot, le syndicat indique qu’une rupture des discussions pourrait donner lieu à un mouvement de grève.
Le syndicat et la DGAC doivent se rencontrer à nouveau ce 9 juillet. Si l’UNSA-ICNA ne profère pas de menace claire, elle prévient toutefois : «Si sous prétexte de dialogue social, il s’agit d’approuver des décisions déjà prises et qu’en fait, rien n’est discutable, quelles autres solutions nous restera-t-il ?». A demi-mot, le syndicat indique qu’une rupture des discussions pourrait donner lieu à un mouvement de grève.
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