La langue de Shakespeare est la bête noire de beaucoup de Français… même parmi ceux qui occupent des postes à responsabilité dans les entreprises. Selon une étude de Cadre emploi et l'organisme de formation 1to1 English, près de la moitié des 4000 cadres français ont indiqué avoir un niveau débutant en Anglais et quasiment les 3 quarts être incapables d'avoir une conversation avec des anglophones. Les voyageurs d'affaires se démarquent-ils de ces statistiques ?
L’anglais est une langue indispensable pour les déplacements professionnels internationaux et surtout faire des affaires avec des étrangers. Mais la langue de Shakespeare pose bien des problèmes aux collaborateurs des entreprises. 33 % des cadres interrogés ont estimé que leur niveau d’anglais était intermédiaire. Ils sont légèrement plus à dire qu’il est opérationnel (36 %). Et seulement 16 % des sondés pensent parler un anglais courant. «Preuve d'un manque de confiance, un cadre sur deux n'ose pas prendre la parole, une gêne un peu moins prononcée quand il s'agit de rédiger un courrier ou email (43%)», ajoute Cadre emploi à l’origine de l’étude. Le faible niveau d’anglais semble avoir des répercutions sur la carrière des Français. 73 % des cadres assurent être incapables d’avoir une conversation dans cette langue, notamment lors d'un entretien d'embauche. D’ailleurs, 56 % reconnaissent que leur faible niveau peut être un frein professionnel.
Les personnes interrogées sont prêtes à suivre une formation pour progresser. Mais l’étude remarque que «Seuls 23% des cadres sondés ont eu accès à une formation en langue alors que 72% pensent qu'une formation à l'anglais leur permettrait de trouver un emploi ou d'évoluer plus rapidement». Pour pouvoir plus facilement converser en anglais, 40 % des sondés ont du reste indiqué être prêts à financer eux-mêmes leur formation.
Les personnes interrogées sont prêtes à suivre une formation pour progresser. Mais l’étude remarque que «Seuls 23% des cadres sondés ont eu accès à une formation en langue alors que 72% pensent qu'une formation à l'anglais leur permettrait de trouver un emploi ou d'évoluer plus rapidement». Pour pouvoir plus facilement converser en anglais, 40 % des sondés ont du reste indiqué être prêts à financer eux-mêmes leur formation.
