Les compagnies aériennes françaises et étrangères qui opèrent depuis les aéroports parisiens ne veulent pas d'une hausse des redevances aéroportuaires. Réunies dans le cadre d'une commission consultative économique, elles ont rejeté majoritairement la proposition d'ADP.
Malheureusement pour les compagnies aériennes desservant CDG et Orly, ADP n'a pas suivi l’exemple de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol qui a diminué ses charges en 2016 et 2017. La proposition de redevances aéroportuaires du groupe français pour 2017, était au niveau de +1,67% ramenée à +0,86%. Cette offre a été rapidement rejetée par les transporteurs aériens.
La Chambre Syndicale du Transport Aérien, membre de la FNAM explique "Les opérateurs français espéraient un chiffre négatif en regard de l’effondrement de la recette unitaire supérieure à moins 7%". Elle ajoute que "les compagnies aériennes françaises ne sont pas en mesure aujourd’hui d’accepter et de supporter économiquement les augmentations tarifaires. Aujourd’hui, les charges aéronautiques sont constituées de plus de 20 taxes, redevances et prélèvements spécifiques au transport aérien pour un montant que la CSTA/FNAM estime à plus de 6 milliards d’euros en 2015".
C'est maintenant à l'Autorité de Supervision indépendante (ASI), en charge de l'homologation des tarifs, de donner son avis.
La Chambre Syndicale du Transport Aérien, membre de la FNAM explique "Les opérateurs français espéraient un chiffre négatif en regard de l’effondrement de la recette unitaire supérieure à moins 7%". Elle ajoute que "les compagnies aériennes françaises ne sont pas en mesure aujourd’hui d’accepter et de supporter économiquement les augmentations tarifaires. Aujourd’hui, les charges aéronautiques sont constituées de plus de 20 taxes, redevances et prélèvements spécifiques au transport aérien pour un montant que la CSTA/FNAM estime à plus de 6 milliards d’euros en 2015".
C'est maintenant à l'Autorité de Supervision indépendante (ASI), en charge de l'homologation des tarifs, de donner son avis.
