La montée en puissance des compagnies du Golfe vers les USA inquiètent les compagnies américaines qui se sont engagées dans un vaste mouvement de lobbying destiné à revoir les accords de "ciel ouvert", signés il y a quelques années.
Comment faire marche arrière quand on est à l’origine des accords de ciel ouvert, signés il y a 20 ans ? C’est à cette question que tentent de répondre les compagnies américaines qui se sont engagées dans un grand écart difficile à comprendre. Les dirigeants d'American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines se sont récemment réunis pour faire pression sur l'administration Obama afin de limiter très fortement l'accès au ciel américain par les compagnies du Golfe.
En rencontrant Anthony Foxx, le secrétaire de transport, et Penny Pritzker, le secrétaire au Commerce, les compagnies ont apporté dans leur dossier des éléments d’analyse qui se veulent convaincants. Les arguments développés sont toujours les mêmes : «Etihad et Qatar sont financés par les gouvernements de leurs pays respectifs. Idem pour Oman ou Gulfair». Emirates n’est pas mis dans le même panier même si «des soupçons pèsent sur sa capacité réelle d’autofinancement».
Bref, pour les trois leaders de cette coalition aérienne, il est temps de revoir les accords de ciel ouvert en privilégiant les compagnies américaines sur le territoire américain. Une version moderne du « fly america » lancé par Obama au début de son mandat. Depuis 1992, les États-Unis ont déjà signé plus de 100 accords de ciel ouvert. En 2014, le patron de Delta, Richard Anderson a même évoqué ce type d’accord pour se développer au Japon. Idem pour American Airlines, qui vise une présence accrue en Chine.
Pour expliquer cette position contradictoire, les opérateurs américains affirment haut et fort que «L’accord entre les Émirats Arabes Unis et les USA, signé en 1999 a été détourné de sa finalité » et ils réclament désormais que des quotas soient établis pour préserver leur activité. Un combat d’arrière-garde ? Pas sûr, si l’on en croit l’écoute attentive des politiciens américains qui veulent que le sujet soit présenté au Sénat et à la Chambre. Mieux, ils aimeraient que l’Europe s’engage activement dans ce combat.
En rencontrant Anthony Foxx, le secrétaire de transport, et Penny Pritzker, le secrétaire au Commerce, les compagnies ont apporté dans leur dossier des éléments d’analyse qui se veulent convaincants. Les arguments développés sont toujours les mêmes : «Etihad et Qatar sont financés par les gouvernements de leurs pays respectifs. Idem pour Oman ou Gulfair». Emirates n’est pas mis dans le même panier même si «des soupçons pèsent sur sa capacité réelle d’autofinancement».
Bref, pour les trois leaders de cette coalition aérienne, il est temps de revoir les accords de ciel ouvert en privilégiant les compagnies américaines sur le territoire américain. Une version moderne du « fly america » lancé par Obama au début de son mandat. Depuis 1992, les États-Unis ont déjà signé plus de 100 accords de ciel ouvert. En 2014, le patron de Delta, Richard Anderson a même évoqué ce type d’accord pour se développer au Japon. Idem pour American Airlines, qui vise une présence accrue en Chine.
Pour expliquer cette position contradictoire, les opérateurs américains affirment haut et fort que «L’accord entre les Émirats Arabes Unis et les USA, signé en 1999 a été détourné de sa finalité » et ils réclament désormais que des quotas soient établis pour préserver leur activité. Un combat d’arrière-garde ? Pas sûr, si l’on en croit l’écoute attentive des politiciens américains qui veulent que le sujet soit présenté au Sénat et à la Chambre. Mieux, ils aimeraient que l’Europe s’engage activement dans ce combat.