L’étude annuelle de la BTA (Business Traveller Association) démontre qu’en 2010, les contraintes imposées aux voyageurs ont pesé sur la productivité lors des déplacements professionnels. L’utilisation des classes éco et le choix d’hôtels moins confortables ne permettent plus aux voyageurs d’affaires de travailler aussi efficacement qu’avant.
On sait depuis longtemps que la qualité du voyage induit indirectement la qualité finale du déplacement. Mais au-delà des objectifs professionnels, 2010 marque un changement des habitudes chez les voyageurs. Soumis à la contrainte des classes éco, le temps consacré au travail en avion diminue sensiblement lors des déplacements professionnels. Si, en 2009, 68% des voyageurs affirmaient utiliser le temps de voyage pour travailler, ils ne sont plus que 54 % à le faire en 2010. L’explication : une réelle dégradation des conditions de voyages. 34% d’entre eux affirment ne pas pouvoir travailler en classe éco où la promiscuité et l’absence de confidentialité sont trop présentes. 12% affirment que c’est une mesure de rétorsion aux décisions économiques de l’entreprise et disent « qu’ils ne feront aucun effort si leur société ne comprend pas les contraintes qu’ils subissent ». Enfin, 88% se disent inquiets de ne voir, en cas de reprise économique, aucun retour aux conditions de voyages d’avant la crise. Inquiétude ou réalité ? L’étude confirme que la lecture reste toujours la première activité des voyageurs suivie par le visionnage d’un ou plusieurs films, le sommeil et enfin le travail. Pour mémoire, le travail était en troisième position en 2009.
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