Les documents de voyage, armes des terroristes

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Dix ans après le 11 septembre, l’OACI tient sa septième conférence sur les documents de voyage lisibles à la machine (DVLM) conformes aux normes de l’OACI, la biométrie et les normes de sûreté. Objet de cette conférence : le rôle de la sûreté des pièces d’identité dans la lutte contre le terrorisme.

Les documents de voyage, armes des terroristes
Les pays membres de l’OACI et les experts de l’industrie des passeports et des documents d’identité se réunissent jusqu'au 15 septembre au siège montréalais de l’organisation pour trouver la meilleure façon prévenir le terrorisme et améliorer la sûreté de l’aviation. Point faible observé dans la lutte contre les organisations criminelles : les documents d’identité. Les terroristes et les criminels cherchent à exploiter les carences existantes dans la gestion de l’identité et les faiblesses de sécurités sur les documents de voyage. Le premier motif de préoccupation est surtout l’absence de ressources de nombreux États, qui les empêche de se conformer aux dispositions de l’OACI en matière de DVLM et de mettre sur pied des systèmes solides de contrôle des identités. Les autres domaines de préoccupation sont, entre autres :

• La fraude liée à l’identité
• La gestion de l’identité et le partage des informations
• Les technologies de filtrage des passagers et le concept du poste de contrôle de l’avenir
• Les contrôles automatiques aux frontières
• La sécurité accrue des documents de voyage
• Le renforcement de la coopération entre les organismes gouvernementaux et avec l’industrie

Les États sont invités à s’inscrire au Répertoire de clés publiques (RCP) de l’OACI, un système qui permet de valider les signatures numériques des passeports électroniques et par la même renforce la sécurité et la fiabilité des ceux-ci.