Depuis le début de l’année, le titre Air France KLM a augmenté de 151%. Le cours de l’action Deutsche Lufthansa AG a doublé entre le 1er janvier et le vendredi 20 octobre. Sur un an, la progression est de 150%, à 26€. Les marchés financiers parient aujourd’hui sur la croissance des compagnies aériennes européennes, low-cost incluses.
Vous connaissez sans doute l’anecdote que l’on prête à Richard Branson, patron de Virgin Atlantic ? A la question : "Comment devenir Millionnaire ?", il aurait répondu : "Prenez un milliardaire et donnez-lui une compagnie aérienne". Le transport aérien génère de petites voire de très petites marges et il faut véritablement une ampleur de grande compagnie pour parvenir à ne pas sombrer dans le rouge. Malgré tout, la tendance évolue et depuis le début de l’année, les titres de presque toutes les compagnies aériennes progressent de façon frappante. Brexit oblige, British est un peu moins bien traitée qu’Air France ou Lufthansa mais ferait bien des envieux, avec une croissance de presque 50% du titre IAG (International Airlines Group), propriétaire de British Airways.
Les low costs aussi ont le vent en poupe : +12% pour Ryanair depuis le début de l’année, malgré les annulations de vols de la rentrée ; Bien mieux pour easyJet qui, malgré le Brexit là encore, progressera sans doute d’environ 30% cette année.
Pourquoi cette confiance ? Selon les analystes, la phase de consolidation des compagnies européennes se poursuit et incite les investisseurs à la confiance. Dernier exemple en date, la reprise d’Air Berlin qui conforte la filiale de Lufthansa, Eurowings. Cette nouvelle concentration n’améliorera sans doute pas la concurrence, elle pourrait même faire repartir à la hausse des billets d’avion. Mais elle améliorera la santé financière des transporteurs…
Les low costs aussi ont le vent en poupe : +12% pour Ryanair depuis le début de l’année, malgré les annulations de vols de la rentrée ; Bien mieux pour easyJet qui, malgré le Brexit là encore, progressera sans doute d’environ 30% cette année.
Pourquoi cette confiance ? Selon les analystes, la phase de consolidation des compagnies européennes se poursuit et incite les investisseurs à la confiance. Dernier exemple en date, la reprise d’Air Berlin qui conforte la filiale de Lufthansa, Eurowings. Cette nouvelle concentration n’améliorera sans doute pas la concurrence, elle pourrait même faire repartir à la hausse des billets d’avion. Mais elle améliorera la santé financière des transporteurs…
