Les maux du voyageur d’affaires

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Réduction des déplacements professionnels, réduction des frais d’hébergement, chasse au gaspillage et volonté de travailler moins : KDS dévoile les résultats de son enquête sur les voyageurs d’affaires.

Les maux du voyageur d'affaires
Près de 71% des personnes interrogées affirment que leur entreprise a réduit significativement les voyages d’affaires. Ces mesures ont déjà été prises il y a plus de 6 mois pour 37%, entre octobre 2008 et avril 2009 pour 54%, et depuis avril dernier pour 9% d’entre eux. Les voyages à but commercial restent préservés pour 45% des personnes ayant répondu à l’enquête, de même pour le support client (21%) ou les salons, conférences, présentations ou lancements produits (20%). Par contre, la question de la pertinence des déplacements est remise en cause pour ce qui est des réunions inter-filiales (10%) et des formations (4%). Sur les cinq derniers déplacements, ils sont 49% à considérer qu’ils étaient tous indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise, 16% à estimer que quatre voyages sur cinq l’étaient également, mais 26% à penser qu’entre un et trois seulement étaient réellement indispensables. Il faut noter que 9 % des participants à l’enquête considèrent qu’aucun de leurs cinq derniers déplacements n’était indispensable au bon fonctionnent de l’entreprise ou à l’atteinte de leurs objectifs !

Peu surprenant en temps de crise, les voyageurs sont soumis à un contrôle accru. Pas moins 75% des sondés confirment devoir aujourd’hui justifier d’avantage les raisons de leurs missions à l’étranger. Côté confort de voyage, les entreprises autorisent la classe affaires lors des déplacements en avion pour 38% des personnes interrogées, mais sous certaines conditions. Dans cet échantillon, elle n’est tolérée pour les vols de moins de trois heures que pour 9%, et pour les vols de trois à cinq heures pour 21% d’entre eux. 40% n’ont accès à la classe affaires que pour des vols de plus de 5 heures. Pour 62% des participants à l’enquête, la classe affaires n’est tout simplement pas/plus autorisée pour les déplacements en avion. 58% des sondés déclarent avoir réduit le nombre de nuits passées à l’hôtel au cours des six derniers mois dans le cadre de leurs missions. 35% déclarent avoir réduit leur séjour d’une nuit sur cinq, 30% de deux nuits, 22% de trois nuits et 13% de trois nuits ou plus.

Pour 22,4% des voyageurs d’affaires, les déplacements professionnels sont un «mauvais coté» de leur poste dont ils se passeraient volontiers ! Près d’un tiers des personnes interrogées considèrent que les voyages d’affaires nuisent à leur équilibre familial (9,5% tout à fait d’accord ; 23,1% d’accord ; 38,5% plutôt pas d’accord ; 29% pas d’accord) et 27,8% qu’ils nuisent à leur santé (7,7% tout à fait d’accord ; 20,1% d’accord ; 36,1% plutôt pas d’accord ; 36,1% pas d’accord).

KDS a interrogé 435 voyageurs d’affaires à travers le monde sur leurs habitudes et sur les changements au cours de ces derniers mois de la politique de leur entreprise en matière de déplacements professionnels.