Une grève des pilotes d’Iberia se profile en Espagne en décembre. Le syndicat SEPLA souhaite organiser des mouvements sociaux en cette période chargée pour le trafic aérien afin de protester contre le projet low-cost de leur compagnie : Iberia Express. La date devrait être fixée la semaine prochaine.
Les pilotes d’Iberia ne veulent pas du lancement de la filiale low-cost de la compagnie prévue mi-2012. Et ils souhaitent le faire savoir. Le syndicat des navigants SEPLA essaie de convaincre les sections syndicales des hôtesses et du personnel au sol de déposer un préavis de grève commun. Très décidé à marquer son opposition au projet, SEPLA a fait savoir que, même sans être suivi par ses collègues, il mènerait des actions en décembre. Mais dans ce cas, le mouvement affecterait peu les passagers car les pilotes espagnols sont tenus par la loi à maintenir 95% des vols.
Les équipages d’Iberia sont contre la création d’une nouvelle fiale, low-cost ou pas, car elle viole selon eux les conventions collectives en vigueur en séparant l'exploitation des vols de la compagnie sans l'approbation des groupes syndicaux. L'un des objectifs du transporteur espagnol étant de réduire ses coûts d' exploitation, le syndicat a présenté son propre plan de réduction. Un projet qui prévoit des coupes salariales, une augmentation de la productivité et une optimisation des hubs qui, selon lui, sauverait 664 millions d’euros en 2013 alors que le projet de la direction ne ferait économiser que 100 millions d’euros de 2012 à 2015. Justo Peral, président de la section syndicale, affirme que sa proposition a été ignorée par les dirigeants de la compagnie.
Les équipages d’Iberia sont contre la création d’une nouvelle fiale, low-cost ou pas, car elle viole selon eux les conventions collectives en vigueur en séparant l'exploitation des vols de la compagnie sans l'approbation des groupes syndicaux. L'un des objectifs du transporteur espagnol étant de réduire ses coûts d' exploitation, le syndicat a présenté son propre plan de réduction. Un projet qui prévoit des coupes salariales, une augmentation de la productivité et une optimisation des hubs qui, selon lui, sauverait 664 millions d’euros en 2013 alors que le projet de la direction ne ferait économiser que 100 millions d’euros de 2012 à 2015. Justo Peral, président de la section syndicale, affirme que sa proposition a été ignorée par les dirigeants de la compagnie.
