Les pilotes d’avion sont-ils capables de voler sans le pilotage automatique ? La question peut se poser à la lecture de l’étude de la FAA dévoilée par le Wall Street Journal, le 17 novembre. Elle révèle que les navigants sont devenus trop dépendants de cette technologie et commettraient de nombreuses erreurs sans elle.
Après avoir compilé les données de 9000 vols internationaux, la FAA a découvert que deux tiers des pilotes ont des difficultés à voler manuellement ou font des erreurs dans la programmation des ordinateurs de vol. L’agence américaine constate ainsi que les navigants se reposent trop sur le pilotage automatique. Elle explique que certains pilotes «manquaient de connaissances et de technique» pour contrôler la trajectoire de l’appareil seuls, en raison de lacune dans leur formation. «Les méthodes d'entraînement actuelles, les simulateurs et le temps alloué à la formation ne permettent pas de maîtriser des systèmes aussi complexes», explique le Wall Street Journal qui s’est procuré le rapport.
Néanmoins, la FAA se veut rassurante, la plupart des pilotes sont parvenus à régler leurs erreurs eux-mêmes avant qu’elles deviennent dramatiques. L’agence américaine a ensuite émis 18 recommandations pour améliorer cette situation. Par exemple, elle propose de donner plus de temps aux navigants pour parfaire les techniques de pilotage. Elle présentera officiellement ces mesures le 28 novembre lors d’un sommet avec les dirigeants de l’industrie aéronautique.
Néanmoins, la FAA se veut rassurante, la plupart des pilotes sont parvenus à régler leurs erreurs eux-mêmes avant qu’elles deviennent dramatiques. L’agence américaine a ensuite émis 18 recommandations pour améliorer cette situation. Par exemple, elle propose de donner plus de temps aux navigants pour parfaire les techniques de pilotage. Elle présentera officiellement ces mesures le 28 novembre lors d’un sommet avec les dirigeants de l’industrie aéronautique.