La SNCF est bien décidée à investir le marché du transport en bus, libéralisé par la loi Macron. Après avoir rebaptisé OuiBus son offre appelée initialement IDBus, le 3 septembre dernier, l'entreprise ferroviaire a annoncé 130 liaisons d'ici début 2016. Mais ce nouveau service est vu d'un mauvaise œil par les Régions qui craignent pour la rentabilité de leurs TER.
Les OuiBus de la SNCF vont-ils faire de l'ombre aux TER ? Si ce transport peu rapide n'intéressera pas le Business Travel, ses petits prix (tarif d’appel de 5 € pour la France et 15 € pour l’Europe) séduiront les voyageurs à la recherche d'économies. Certaines régions craignent donc que les TER, qu'ils financent, perdent des usagers face à cette nouvelle concurrence.
Comme l'explique le président du Conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette, à France 3 : "Dans l'état actuel des choses, le risque commercial doit être pris par la SNCF et pas par la région. Je ne pense pas que ce soit à la région des Pays de la Loire et à l'ensemble des régions de financer le low-cost".
Mais pour la SNCF, il ne s'agit pas de concurrence. Les clients du bus ne sont pas ceux du train. Stéphanie Dommange, directrice régionale le souligne: "Ce qu'on veut, c'est utiliser toutes les forces de tous les transports en commun pour développer notre marché".
Comme l'explique le président du Conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette, à France 3 : "Dans l'état actuel des choses, le risque commercial doit être pris par la SNCF et pas par la région. Je ne pense pas que ce soit à la région des Pays de la Loire et à l'ensemble des régions de financer le low-cost".
Mais pour la SNCF, il ne s'agit pas de concurrence. Les clients du bus ne sont pas ceux du train. Stéphanie Dommange, directrice régionale le souligne: "Ce qu'on veut, c'est utiliser toutes les forces de tous les transports en commun pour développer notre marché".
