Les règles du coavionnage clarifiées par la DGAC

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En septembre dernier, l'Union Syndicale du Personnel Navigant Technique (USPNT) mettaient en garde contre le développement d'une nouveau type d'offre, le co-avionnage. Face à l'inquiétude des professionnels du secteur, la DGAC avait mis en place un groupe de travail qui vient de rendre ses conclusions.

La DGAC avait déjà rappelé le 15 septembre qu'un pilote privé non professionnel n'avait pas vocation à transporter des particuliers. Son groupe de travail, qui a réuni les sociétés de «co-avionnage» ainsi que la FNAM, le SNPL et l'USPNT, a rendu ses conclusions le 3 décembre 2015.
Elles indiquent que :
- Un pilote de loisir n'a pas vocation à proposer des vols au public et à transporter des gens qu'il ne connaît pas.
- Le partage de coûts, tel qu'envisagé par la réglementation, est destiné à un partage entre un pilote et des personnes de son entourage direct.
- Les sites permettant à des pilotes de proposer publiquement des vols devront disposer d'un Certificat de Transporteur Aérien (CTA) et faire appel à des pilotes professionnels.

L' USPNT estime que "C'est une victoire à l'échelle nationale pour la défense du niveau de sécurité dans le transport aérien public, c'est également une victoire pour la reconnaissance de la nécessité d'être un professionnel dûment qualifié pour transporter des passagers".

L'organisation a également alerté l'European Aviation Safety Agency (EASA) de la nécessité de clarifier les textes réglementaires sur cette question.