Les salariés français seraient studieux si le trajet pour rentrer était plus court

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Regus a demandé à plus de 16 000 hommes et femmes d’affaires répartis dans plus de 80 pays ce qu’ils feraient du gain de temps si leur trajet domicile-bureau était moins long. Très studieux, 69% des salariés français affirment qu’ils travailleraient davantage.

Les salariés français seraient studieux si le trajet pour rentrer était plus court
L’étude révèle que la moitié des professionnels français sont libres de travailler à partir de sites autres que les principaux bureaux de leur entreprise pendant la moitié de la semaine ou plus. Cette possibilité leur permet de choisir des lieux de travail plus proches de leur domicile et ainsi de réduire le temps total passé en déplacements. Ce résultat est identique à celui de leurs collègues mexicains et légèrement supérieur par rapport à la moyenne mondiale (48%) mais très nettement supérieur au taux de l’Allemagne (45 %) et du Royaume-Uni (39 %).

Des collaborateurs français très assidus mais qui n'oublient pas leur famille
Contrairement à l'idée reçue selon laquelleles Français sont moins travailleurs que leurs voisins européens ou les Américains, 69 % des collaborateurs de l’Hexagone ont affirmé qu’ils resteraient au bureau plus longtemps s'ils pouvaient réduire leur temps de déplacement entre leur domicile et l’entreprise, contre 54 % à l’échelle mondiale, 29 % pour les Allemands, 51 % pour les anglais et 54 % pour les Américains. Néanmoins, les loisirs et les joies du "home sweet home" ne sont pas pour autant oubliés, le sondage Regus a listé les activités qui seraient privilégiés sans les fastidieux aller-retour pour le boulot :
• Passer plus de temps avec son conjoint et sa famille : 77 % (75 % à l’échelle mondiale)
• Passer plus de temps à faire de l'exercice et garder la forme : 77 % (76 % à l’échelle mondiale)
• Dormir davantage: 70 % (47 % au niveau mondial)
• Sortir plus souvent avec ses amis : 65 % (55 % au niveau mondial)
• Suivre des formations et accroître ses qualifications professionnelles : 58 % (52 % au niveau mondial)
• Accomplir des œuvres caritatives/s’engager dans le bénévolat : 47 % (48 % au niveau mondial)