Les souterrains du métro, plus pollués que les rues de Paris

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Le taux de pollution atteint des records sur les quais de la RATP. Un véritable défi de santé public, notamment pour les nombreux professionnels qui empruntent chaque jour les transports en commun.

Dans certaines stations de métro les niveaux sont jusqu'à 30 fois plus élevés qu'à l'air libre. La présence de particules fines est la plus inquiétante étant donné que se sont elles qui s'infiltrent le plus profondément dans l'appareil respiratoire. Leur taux est en moyenne 12 fois plus élevé que dans les rues.

Ces mesures sont néanmoins différentes selon les zones. Par exemple la station Châtelet affiche plus de 200 µg/m3, alors que la moyenne annuelle en extérieur à Paris est de 15 µg(microgrammes)/m3 d'air. D'autres stations ont des seuils plus rassurants, telles que Franklin Roosevelt, Nation ou Porte de Bagnolet.

Si cette pollution a un impact sur l'état des transports, elle concerne également les voyageurs quotidiens ainsi que le personnel de la RATP. Pour palier à ce triste constat, la RATP et la SNCF réfléchissent à comment améliorer la qualité de l'air au sein du réseau, grâce à un nouveau système de freinage par exemple.