Les vélos en libre-service n’ont pas trouvé leur modèle économique

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Si certains voyageurs d'affaires choisissent les vélos en libre-service pour leurs déplacements professionnels, c'est surtout lorsque la météo s'y prête et qu'ils ont un peu de temps devant eux. Ce qui n'est pas le cas dans la majorité des situations. Et comme c'est exactement la même chose pour les déplacements privés, les systèmes mis en place par les municipalités peinent à trouver leur équilibre.

Pau et Valence envisagent de supprimer leur système de VLS, explique le blog du Monde : " Les deux municipalités effectuent cet automne le même constat : chaque vélo en libre-service (VLS) coûte entre 2000 et 2500€ par an à la collectivité. Un budget total de 700 000€ au pied des Pyrénées, 400 000€ au pied du Vercors. Or, le nombre d’abonnés au système palois Idecycle (400) ou au valentinois Libélo (300) ne progresse pas". C'est un euphémisme, et le cas n'est pas isolé. Le journal détaille les difficultés de gestion de ces vélos en libre-service et souligne qu'au delà du choix politique de leur mise à disposition, il y a désormais des choix économiques à opérer.