Les voyageurs d’affaires accrocs aux neuroleptiques

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Selon une étude publiée dans le Lancet, la revue médicale britannique de référence, les voyageurs d'affaires seraient plus enclins que les autres à utiliser des aides au sommeil pour lutter contre le décalage horaire et retrouver le sommeil en déplacement.

Les voyageurs d'affaires accrocs aux neuroleptiques
Dans l'enquête menée sur près de 5400 voyageurs européens on apprend que le décalage horaire, première cause de fatigue en voyage, reste un souci majeur pour des professionnels qui se doivent d'être en forme à leur arrivée. Si les voyages aux Etats Unis sont qualifiés de "relativement faciles" à supporter, ceux vers l'Asie, au contraire, se révèlent plus complexes à manager. Un voyageur sur trois qui doit de rendre vers des pays asiatiques avoue avoir utilisé des aides au sommeil pendant un déplacement. Un sur cinq le systématise. Autre enseignement de l'étude : un business traveller sur deux se dit mécontent de la qualité du sommeil dans un avion. Le bruit, les services répétées et parfois inutiles, la longue litanie des messages de sécurité ou publicitaires sont autant de pollutions jugées polluants et peu adaptées au repos. Selon les premières analyses de ce travail, les compagnies aériennes ne travaillent pas suffisamment avec les voyageurs pour optimiser leur travail de nuit.