Les voyageurs d’affaires veulent des sièges éco plus confortables

88

Pour Airbus pas de doute, le siège éco long-courrier idéal doit au moins avoir une largeur de 18 pouces (45,72 cm). Une théorie qui a peu d’impact auprès des compagnies aériennes à la recherche de rentabilité. Les passagers pourtant ne semblent pas vouloir sacrifier leur confort. Selon une étude du constructeur, ils sont prêts à dépenser plus afin d'avoir une meilleure place.

Une enquête internationale menée par Airbus a révélé qu'une nouvelle génération de passagers veut un siège confortable sur les vols long-courriers. Ils sont aussi prêts à payer plus afin d'avoir davantage de confort en classe économique. Quelque 54 % d'entre eux pensent qu'une amélioration du confort des sièges est indispensable, conduisant 41 % des sondés à se déclarer prêts à dépenser plus en classe économique. 5 % des voyageurs envisagent même d'investir dans un changement de classe pour leur bien-être. Afin de ne pas être tassés dans des fauteuils trop étroits, 34% des personnes interrogées ont reconnu se tourner vers des sites spécialisés avant de réserver leurs vols, afin de déterminer la valeur réelle des sièges.

Symptômes des sièges étroits : difficulté à dormir, mal de dos et de jambes
Parmi les trois facteurs majeurs d'inconfort, les passagers citent le manque de confort pour dormir, des problèmes de dos et des maux de jambes sur les longs-courriers. Ils affirment aussi que des sièges trop étroits ont un impact négatif sur leur bien-être à l'issue du vol, avec de la fatigue et des muscles douloureux. Airbus rappelle que selon une étude IATA 2012, jusqu'à 70% des voyageurs installés en classe économique le sont dans le cadre de leur travail. Le constructeur ajoute que «le bien-être à l'issue d'un vol est un thème qui préoccupe particulièrement les passagers d'affaires, qui doivent s'assurer d'être performants dans leur environnement professionnel».