Libération commerciale de l’aérien : les travaux sont bien partis

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Sept pays associés à la Commission européenne ont signé à Montebello, au Québec, un premier texte sur la libéralisation de l'industrie du transport aérien. Les négociations qui viennent de se concrétiser dans le cadre du deuxième Sommet de IATA sur la liberté commerciale devraient permettre d’aller vers plus de libéralisme dans l’organisation du transport aérien.

Libération commerciale de l'aérien : les travaux sont bien partis
Le document paraphé par le Chili, la Malaisie, le Panama, Singapour, la Suisse, les Émirats arabes unis et les États-unis, et la Commission européenne répond à une demande d’IATA qui souhaite une réforme profonde du système actuel vieux d’une soixantaine d’années.
Giovanni Bisignani, directeur général et chef de la direction de l'IATA, ne cache pas sa satisfaction d’aller « vers plus de libéralisme dans la gestion du transport aérien. Une liberté qui seule peut assurer le développement de cette industrie ». IATA déplore que les marchés internationaux soient politiquement fermés par les états qui seuls peuvent prendre la décision de les ouvrir. « Le système désavantage les compagnies aériennes innovantes » poursuit Giovanni Bisignani.