Avez-vous remarqué avec quelle désinvolture l’i-phone vit à vos côtés ? Sous prétexte qu’il est connecté au net, il se jette dans vos mains en pleine réunion, détourne votre attention au moment crucial d’une rencontre d’affaires et vous fait même oublier celui qui vous parle. Pire, il trépigne ou vibre sans prévenir et se permet de vous sonner comme un valet au moindre SMS. Quel culot, non ?
Remarquez, celui qui fait cette remarque n’est pas loin d’être, comme vous, victime de cet objet unique et indispensable mais à la politesse limitée. Combien de fois, au cours d’un rendez vous, j’ai vu le regard de mon interlocuteur se perdre sur l’écran pour lire un nouveau mail. Combien de fois au cours d’une réunion, j’ai vu mon voisin tapoter sur son clavier virtuel pour répondre à un courriel ou envoyer un SMS. Dernièrement au Canada, autour d’une table où était réunie une dizaine de personnes, l’orateur s’est arrêté d’un coup en précisant qu’il laissait le temps à un malpoli de finir son mail. Autant vous dire que le héros involontaire était dans ses petits souliers… Surtout quand c’est le PDG qui lui remonte les bretelles !
Face à ces nouvelles habitudes, des entreprises américaines ont créé des salles de réunion « i-phone free ». On est prié de laisser le joujou au vestiaire. Comme un simple téléphone portable. Les plus accrocs pourtant toujours se venger sur le dernier gadget à la mode : un i-phone en mousse pour passer ses nerfs. Pas mal, non ?
Anne le Goff
Face à ces nouvelles habitudes, des entreprises américaines ont créé des salles de réunion « i-phone free ». On est prié de laisser le joujou au vestiaire. Comme un simple téléphone portable. Les plus accrocs pourtant toujours se venger sur le dernier gadget à la mode : un i-phone en mousse pour passer ses nerfs. Pas mal, non ?
Anne le Goff
