Après une année 2008 record pour l’hôtellerie haut de gamme française, les perspectives pour 2009 sont inquiétantes. Amorcés dès le mois de juin 2008, les effets de la crise devraient continuer à se ressentir dans le secteur. Pourtant la tendance n’est pas à la baisse des prix, mais à une augmentation des services.
C’est ce qui ressort du dernier baromètre annuel Deloitte & Associés sur les tendances de l’hôtellerie, paru aujourd’hui. “L’hôtellerie haut de gamme française est bel et bien entrée dans la crise, mais les habitudes tarifaires des établissement ne vont pas pour autant diminuer en 2009,” explique Philippe Gauguier, Associé chez Deloitte. Le phénomène de report des voyages d’affaires, et donc de baisse du taux d’occupation, devrait se compenser par une augmentation de services et un surclassement, ce qui permettrait de défendre la Revenu Moyen par Chambre Disponible. “Une baisse tarifaire ne va pas attirer plus de clientèle", ajoute Gauguier. "Une réduction de 50 € n’intéresse pas les entreprises”. En effet, une meilleure offre de services semble plus important pour les voyageurs d’affaires qui se déplaceront moins, et devront de ce fait être plus efficaces.
Selon l’étude, les performances de l’hôtellerie haut de gamme devraient continuer à chuter durant le premier semestre 2009, pour ensuite se stabiliser courant du second semestre. Gauguier explique également que lorsque les signes d’une reprise de croissance apparaîtront, c’est le secteur haut de gamme qui repartira le plus rapidement. Selon lui, les hôtels ne doivent donc pas arrêter leurs investissements et travaux en cours, car les temps de crises ont souvent été les bases d’innovations lourdes dans le secteur.
Selon l’étude, les performances de l’hôtellerie haut de gamme devraient continuer à chuter durant le premier semestre 2009, pour ensuite se stabiliser courant du second semestre. Gauguier explique également que lorsque les signes d’une reprise de croissance apparaîtront, c’est le secteur haut de gamme qui repartira le plus rapidement. Selon lui, les hôtels ne doivent donc pas arrêter leurs investissements et travaux en cours, car les temps de crises ont souvent été les bases d’innovations lourdes dans le secteur.
